Le Grand cadre des syndicats de l’enseignement du Sénégal (GCSE) a demande aux responsables du groupe Boko Haram de profiter du mois de Ramadan pour libérer ‘’sans condition’’ les lycéennes de Chibok (Nigeria), enlevées depuis plus de trois mois.
‘’ Nous invitons les responsables de Boko Haram si tant est comme ils le prétendent, qu’ils leur reste un brin de foi et qu’ils sont imbus des valeurs islamiques et seulement mus par ces dernières, à profiter du mois béni de Ramadan et de la fête de Korité pour remettre ces filles à leurs familles respectives’’, indique le GCUSE, dans une déclaration dont copie a été transmise à l’APS, mercredi.
Depuis trois mois, quelque 238 lycéennes du collège public de Chibok dans l’Etat de Borno (Nord –Est du Nigéria) sont entre les mains du groupe terroriste Boko Haram.
‘’Aujourd’hui, 219 d’entre elles vont boucler leur 100ème jour de détention et la communauté éducative mondiale n’a aucune information les concernant’’, déplorent les responsables du GCSE.
Selon eux, ''une telle situation laisse libre cours aux rumeurs, les unes que les autres accroît la déprime qui envahit les familles.’’
Ils estiment par ailleurs que ‘’la pression exercée jusque là tout comme les actions engagées semble être timides et peu efficaces.’’
En outre, ils exigent de la communauté internationale, de la Umma islamique, des dirigeants de la sous-région et, en appui au gouvernement nigérian, ''des actions énergiques communes et coordonnées aptes à laver l’affront fait à la communauté éducative''.
Le GCSE invite également ‘’tous les imams et prédicateurs à consacrer à l’occasion de la prière marquant la fin du ramadan, l’essentiel de leur sermon à la nécessaire libération de ces filles des mains de leurs tyrans’’.
