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La RADDHO demande Israël et la Palestine de signer les conventions de Genève
Publié le jeudi 24 juillet 2014 | Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
La Raddho a tenu un point de presse sur la situation qui prévaut dans la Bande de Gaza Dakar, le 23 Juillet 2014- La Rencontre Africaine de Défense des Droits de l`Homme a organisé une conférence pour s`exprimer sur la situation chaotique dans la Bande de Gaza. |
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- 18/7/2014
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Le secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Aboubacry Mbodji, a invité, mercredi à Dakar, l’Etat d’Israël et de la Palestine à signer les conventions de Genève et à ratifier le statut de Rome, pour mettre fin à la violence
M. Mbodji a également demandé à l’Union africaine ''de ne pas réintégrer l’Egypte avant que la lumière ne soit faite sur les graves violations des droits de l’homme''.
‘’Notre organisation prône comme forte recommandation de travailler dans un réseau africain et arabe pour amener Israël et la Palestine à signer et à ratifier les conventions de Genève, à signer et ratifier le statut portant création de la Cour pénale internationale’’, a dit M. Mbodji.
Il s’exprimait à l’occasion d’un panel d’experts sur les droits humains en Egypte et en Palestine. Un panel aminé par le Docteur Bakary Samb, politologue et spécialiste du monde, enseignement à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, de Maitre Amadou Aly Kane avocat au barreau du Sénégal et du député Imam Mbaye Niang.
Selon lui, ''c’est de la seule manière d'assurer'' le respect de la dignité humaine, des droits des femmes, des droits des enfants,des libertés de culte, des libertés de manifestation et des libertés d’expression. ''En signant ces instruments, ils seront tenus de respecter leurs engagements vis-à-vis de la communauté internationale’’, a soutenu M. Mbodji.
‘’Nous ne sommes ni pour le régime d’Israël ni pour le régime palestinien. Mais nous luttons pour les droits du peuple israélien et pour les droits du peuple palestinien’’, a-t-il précisé.
Evoquant le souhait de l’Egypte de réintégrer l’Union africaine après sa suspension, il recommande à l’instance ‘’de faire en sorte que l’Egypte ne soit pas reconnue et réintégrée tant que la lumière n’est pas faite sur les graves violations des droits de l’homme’’.
Selon lui, il faut éviter que cela ''ne soit pas une porte ouverte à d’autres, après ce qui s’est passé en Mauritanie avec le renversement du président démocratiquement élu''.
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