Selon le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural : La campagne agricole de cette année est une réussite totale #aDakar

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Selon le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural : La campagne agricole de cette année est une réussite totale

Publié le lundi 21 juillet 2014 | Le Soleil

© aDakar.com par DF
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- 20/7/2014

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Economie 2014

En tournée dans les régions de Kaolack et de Kaffrine, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, docteur Pape Abdoulaye Seck, a tiré un bilan satisfaisant de la campagne agricole 2013-2014, estimant qu’elle est, à tout point de vue, meilleure que celle de l’année dernière.
Au cours d’une tournée dans les régions de Kaolack et de Kaffrine, le week-end dernier, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, docteur Papa Abdoulaye Seck, a dressé un bilan d’étape de la campagne agricole de 2013-2014, précisément celle de l’arachide. Le ministre a souligné que de nombreux Sénégalais coupés des réalités objectives, la campagne de commercialisation de cette année n’a pas été un succès. Affirmant le contraire, Dr Seck a déclaré haut et fort que la compagne de commercialisation a été une réussite totale. « Entre un discours articulé autour de suppositions et un autre axé sur des faits concrets, nous avons choisi ce dernier », a dit M. Seck. Son département qui a interrogé les chiffres, a une bonne raison de dire que la campagne de commercialisation a été un véritable succès.
Après être revenu sur les dispositions que l’Etat a prises et les mesures tant organisationnelles que financières pour déclencher le processus, le ministre a souligné qu’il y a eu des progrès remarquables, même du point de vue de la fixation des prix. L’objectif initial était de 300.000 tonnes d’arachide, à l’arrivée 313.800 tonnes ont effectivement été collectées, d’où un dépassement d’objectifs de collecte, a révélé le ministre. Même les huiliers qui, en début d’exercice, avaient décidé, au départ, de ne pas participer à la campagne, ont presque doublé leurs volumes de collecte habituels, soit, 216.937 tonnes, a-t-il ajouté. En plus, 43.167.284.685 de FCfa ont été injectés dans le monde rural contre 23 milliards de FCfa environ durant la campagne passée. Ces chiffres, selon Pape Abdoulaye Seck, ont été publiés par les acteurs, notamment les opérateurs eux-mêmes et non le ministère. La journée d’hier dimanche, a été consacrée à la région de Kaffrine, le ministre s’est rendu à Birkelane, Ségré Séco, Gniby et Bondjié Samba, des localités où les paysans ont longuement remercié le président de la République et le ministre de l’Agriculture pour les efforts consentis cette année. A Bondjié Samba, ce sont les femmes qui sont montées au créneau pour se féliciter des innovations apportées cette année dans la mise en place et la cession des intrants.
Parlant en leur nom, Fatma Thiam, présidente de la commission de distribution de la localité, a fait savoir que toutes les conditions d’une bonne campagne sont réunies, il ne reste que la pluie, a-t-elle ajouté.

Mamadou CISSE

« L’actuelle campagne est mieux préparée que les autres »
« L’actuelle campagne agricole est mieux préparée que les autres du fait des innovations introduites dont la précoce mise en place des facteurs de production depuis le 23 avril dernier. Ce qui n’est pas arrivé depuis une quinzaine d’années », a-t-il affirmé. « L’Etat décide de mettre à la disposition des producteurs pas moins de 16.000 unités de matériels de culture attelés qui sont distribués, dans la transparence, par des commissions dont les membres sont de divers secteurs d’activités », a souligné M. Seck. « En plus, informé que la zone sahélienne peut connaître un hivernage difficile, le gouvernement a anticipé sur le sujet en demandant de privilégier les semis tardifs, le respect des cartes variétales, les variétés à cycle court, la diversification, etc. », a indiqué le ministre. « Nous avons également pris sur nous de lancer un programme sur le niébé, toutes opérations devant aider à minimiser les risques de manque d’eau », a souligné Papa Abdoulaye Seck.

(APS)

Les semences certifiées à distribuer passent de 6.000 à 24.000 tonnes

C’est au moment où le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural est en tournée dans les régions de Kaolack et Kaffrine, dans le suivi de la présente campagne agricole, que le ciel a ouvert ses vannes. Ce qui redonne espoir aux paysans du Saloum qui avaient commencé à s’inquiéter de l’installation tardive de l’hivernage dans la partie centre du bassin arachidier. Durant cette tournée, après avoir parcouru les étapes de Keur Baka, Ndoffane, Wack Ngouna, Keur Mamour, Darou Matar (région de Kaolack) et rencontré des commissions locales de cession et visité des parcelles, Dr Pape Abdoulaye Seck, à Wack Ngouna, a fait l’économie de sa visite.
Des innovations ont été apportées dans la mise en place des facteurs de production qui a commencé le 23 avril, et la distribution de matériels agricoles, ce qui n’était pas le cas depuis plusieurs décennies. Grâce à ces innovations introduites, l’Etat est en train d’intensifier l’agriculture sénégalaise, estime le ministre. En ce qui concerne les semences certifiées, l’Etat distribue 24.000 tonnes au lieu de 6.000 tonnes cédées l’année dernière, a dit le ministre qui a souligné que le Sénégal est en train de changer la physionomie du capital semencier.
Une autre remarque du ministre, c’est la diminution du prix de cession des semences écrémées qui passe de 200 FCfa l’année passée à 140 FCfa cette année et celles certifiées de 200 à 150 FCfa. Pour le ministre, il y a une volonté forte d’intensification de notre agriculture en vue d’augmenter la productivité dans l’intérêt des paysans.

M. CISSE

Le gouvernement veut éliminer graduellement les semences écrémées
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck, a annoncé, samedi dernier, à Wack Ngouna (Kaolack), que le gouvernement envisage d’éliminer « graduellement mais surement » les semences écrémées et construire une forte filière semences certifiées. « Le gouvernement qui a procédé à la baisse des prix des intrants a une volonté indéniable de mettre à disposition seulement des semences certifiées, de sécuriser son capital semencier », a indiqué M. Seck, lors d’une tournée de suivi de la campagne agricole 2014/2015. « Il s’agit, pour nous, de remplacer petit à petit les semences écrémées, de produire notre propre semence afin de ne plus être dépendant », a déclaré M. Seck qui a invité les producteurs à partager et approfondir cette réflexion initiée pour sécuriser les facteurs de production.

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