La deuxième Conférence mondiale des femmes de la confédération syndicale internationale (CMF-CSI), tenue à Dakar du 19 au 21 novembre 2013, s’est déroulée dans de bonnes conditions grâce notamment à l’appui des autorités sénégalaises, a déclaré, jeudi, la présidente du Comité d’organisation de la manifestation, Fatou Bintou Yafa Mangara.
"Nous avons eu beaucoup de satisfaction dans l'organisation de la CMF pour la 1-ère fois en Afrique. C'est un rêve qui s'est réalisé. Le succès est du en partie à l'engagement de l'Etat sénégalais qui avait inscrit cette rencontre dans l'agenda gouvernemental des conférences internationales et supporté les dépenses de souveraineté", a dit Fatou Yafa Mangara, présidente des femmes de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).
Elle s'exprimait au cours d'une conférence de presse marquant la fin du mandat du comité sénégalais d'organisation de la 2eme CMF-CSI qui regroupe la CNTS, la CSA, la CNTS/FC, l'UNSAS et l'UDTS. Il a été mis en place en décembre 2012 et a démarré ses activités en janvier de l'année suivante.
"On ne s'attendait pas à une telle réussite pour cette conférence qui a réuni plus de 300 participantes. Elle a permis aussi d'engager le Sénégal à ratifier les conventions 183 sur la protection de la maternité et 189, relatives aux travailleuses et travailleurs domestiques. Pour ce faire, nous avons mis en place un comité de ratification et d'application de ces conventions", a ajouté Fatou Bintou Mangara.
Selon elle, les résultats de cette conférence qui se penchait sur la syndicalisation des femmes ne doivent pas être "rangés dans les tiroirs".
"Il faut les valoriser pour éradiquer les injustices sociales à l'égard des femmes", a dit Mme Mangar, soulignant que le combat doit se poursuivre pour une syndicalisation massive des femmes.