Les examens du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) ont démarré mercredi sur l’ensemble du territoire sénégalais. Dans certains centres de Dakar, un manque de surveillants et de correcteurs a été noté, à cause de la coïncidence avec le Bac. Des épreuves jugées abordables par les candidats.
Au Sénégal, l’examen du Bfem est d’habitude organisé après le Bac. Cette année, les épreuves du Bfem ont démarré au moment où se déroulent celles du second tour du Bac. Ce qui, à en croire certains présidents de jury, causent quelques difficultés au niveau de la surveillance et de la correction. Quant aux épreuves, les élèves les jugent abordables dans l’ensemble.
Centre Blaise Diagne, il est 15 h. Tous les candidats sont à l’intérieur des salles de classes. Ils passent l’épreuve des sciences de la vie et de la terre (SVT). Un calme total règne dans la cour de l’établissement, malgré la présence policière et celle des vendeuses. Assis avec quelques surveillants, en train d’arranger des copies, le président du jury donne des indications aux enseignants sur les feuilles déjà corrigées. Il informe que les épreuves se sont déroulées dans de bonnes conditions.
A l’en croire, le seul os, c’est l’absence de certains. « Les conditions de travail ont été bonnes. A part qu’on avait convoqué des secrétaires pour l’examen qui ne se sont pas présentées. Elles ont été remplacées par des surveillantes qui étaient là », indique Cheikh Dia, président du jury B qui compte 313 candidats dont 172 filles. Il déplore une dizaine d’absences. Le jury A compte 302 candidats. On y déplore 14 absences, selon le président de jury Assane Thiam. Moins d’une heure plus tard, les élèves commencent à sortir un à un des salles de classes. Formant de petits groupes, ils jugent abordables les épreuves de cette journée. « Les sujets sont abordables vraiment. On ne pouvait pas attendre mieux », s’exclame Fatoumata Thiam Anne, une candidate.
Au centre Anne Marie Javouhey cohabitent les examens du Bac et du Bfem. A ce propos, Boubacar Sagna, président du jury B, renseigne que sur les 36 surveillants convoqués, 17 se sont présentés. « Certainement qu’ils sont pris par le Bac », dit-il. Il ajoute que dans certaines salles, il n’y avait qu’un seul surveillant. S’y ajoute le casse-tête de la correction.
« Le cas de correcteur de français s’est posé ici. Une dame était là pour la correction du Bac et du Bfem en français, elle a préféré partir corriger le Bac. Tout ceci, c’est à cause du rapprochement de ces deux examens », déplore-t-il. 272 candidats sont en lice dans le jury B et 24 absences notées (des absents signalés surtout du côté des candidats individuels). En ce qui concerne le jury A, sur les 298 candidats, 24 ne se sont pas présentés. Aucun problème n’a été noté, selon Boubacar Diallo, président dudit jury.
Au centre Sacoura Badiane sis Colobane, 281 candidats se sont présentés pour 4 absences, selon le président du jury Amadou Badiane.