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ENSOA : vers la hausse des effectifs

Publié le samedi 19 juillet 2014 | Agence de Presse Sénégalaise

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Les promotions de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Kaolack (centre), de 60 élèves chacune, en compteront 80 à partir de la rentrée prochaine, a annoncé vendredi le colonel Antoine Ndofé Diouf, commandant de l'établissement.

Sa délocalisation à Koutal, un village situé à huit kilomètres au sud de la ville de Kaolack, permettra à l’ENSOA d’augmenter ses effectifs, a-t-il expliqué à l’occasion de la cérémonie de sortie de la 32e promotion de l’école.

Le ministre des Forces armées, Augustin Tine, estime qu'il convient d’augmenter les effectifs des promotions de l’ENSOA "pour pallier les dangers qui guettent notre sous-région".

"Les sous-officiers sont un maillon important de la chaîne de commandement. Ils ont la responsabilité de commander et de faire appliquer les ordres des officiers supérieurs", a expliqué M. Tine lors de la cérémonie.

La construction des nouveaux locaux de l’ENSOA et son équipement coûteront un milliard de francs CFA, selon le colonel Diouf.

La délocalisation de l’école est un projet vieux d’une dizaine d’années, a-t-il rappelé, estimant que cette mesure permettra de réduire le déficit en ressources humaines dans la catégorie des sous-officiers de l’armée.

Le personnel d’encadrement de l’ENSOA en profitera pour "relever le défi de la qualité de l’instruction", a assuré Antoine Ndofé Diouf.

Selon lui, les 60 nouveaux sous-officiers formés à l’école – 49 Sénégalais, dont neuf filles, et 11 étrangers venus de sept pays - ont passé avec succès toutes les phases de la formation. Cela va de "la formation initiale du combattant au certificat interarmes".

L’instruction reçue à l’école a été complétée par des stages extérieurs dans les domaines de la vie en campagne, du tir à l’arme lourde, du nautisme, du combat sous-bois, a indiqué le colonel Diouf.

Selon lui, les attributs du sergent ont été remis aux nouveaux diplômés de l’ENSOA par leurs aînés de 20 ans, "lors d’une cérémonie traditionnelle empreinte de solennité, avec un rituel propre à l’école".

"Les deux ans de formation nous ont permis de découvrir beaucoup de choses, notamment les chutes de Dindéfélo", dans la région de Kédougou (est), a témoigné le sergent Ndèye Maty Niang, qui est membre de la 32e promotion.

Le sergent Tony Avolon, un Togolais, a loué la qualité de la formation, ajoutant qu’il lui a fallu faire preuve de "courage" et de "sérieux" pour être le major de la promotion.

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