Le ministère du plan a procédé hier à la revue sectorielle 2013 du plan de travail de la composante politique sociale et plaidoyer de la coopération SENEGAL/UNICEF. Différents points ont ont été définis, à travers ce plan de travail visant à accroître la disponibilité et l'efficience des ressources allouées au bénéfice des enfants.
D'ici 2016, les enfants les plus vulnérables bénéficieront d'une prise en charge accrue de leurs besoins. Cela entrant dans le cadre du ciblage et de la budgétisation des politiques sociales et des mécanismes de protection sociale. Ainsi, les décideurs des départements ministériels devraient utiliser les évidences produites sur la situation des enfants et les OMD pour la planification.
De même les partenaires nationaux devraient disposer de meilleures capacités nationales de coordination, de ciblage des familles vulnérables, de planification, de suivi et d'évaluation. Ce sont entre autres les différentes priorités définies par ce programme de coopération entre le Sénégal et l'UNICEF. Dans cette perspective le Programme Pays 2012-2016 de l'UNICEF affiche son ambition d'accompagner le Sénégal dans sa volonté d'accélérer la réalisation des droits des enfants et l'atteinte des OMD avec équité dans les domaines prioritaires, selon le rapport des termes de références de la revue.
C'est dans ce contexte que le l'UNICEF et le gouvernement du Sénégal ont entrepris d'organiser cette rencontre. Les objectifs dégagés font que les contraintes de la mise en œuvre du PTA, les résultats des interventions 2013, les interventions innovatrices et l'état des contributions du programme aux thématiques intersectorielles seront mis sur la table.
Au sortir de cet atelier les acteurs s'attendent à l'analyse des résultats des interventions et des activités, le bilan de l’exécution financière, les contributions du PTA aux thématiques intersectorielles. Par ailleurs, les contraintes et les risques majeurs seront concernés et évalués. Pour rappel le Sénégal a mis en place des structures spécifiques chargées de la prise en charge des questions de violence, de la traite et de l'exploitation des enfants, en plus des conventions signés et des lois votées pour protéger l'enfant.