Les services déconcentrés de l’Etat concernés par la gestion des inondations ont relevé, jeudi à Dakar, l'urgence de gérer de façon efficace cette problématique, insistant sur la réhabilitation des stations de pompage, le drainage des eaux dans les points bas et la dotation des régions de dispositifs de pompage.
‘’L’urgence est de réhabiliter les stations de pompage dans les départements de Pikine et de Guédiawaye. Nous avons des stations qui y fonctionnent, mais à l’exercice nous avons constaté que le débit est très faible’’, a notamment dit le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) Alioune Badara Diop.
Il s’exprimait au sortir d’une réunion technique interministérielle consacrée à la phase intermédiaire du programme décennal de lutte contre les inondations.
Conduite par le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, la rencontre a réuni plusieurs services de l’Etat, les ministres entrants et sortants en charge des questions d’inondations et plusieurs autres ministres, entre autres participants.
‘’Nous allons très rapidement réhabiliter ces stations et les renforcer’’, a assuré M. Diop, soulignant que ‘’l’autre urgence c’est de procéder au drainage de l’essentiel des points bas de la banlieue de Dakar’’.
‘’Nous avons certes des stations fonctionnelles, mais à des endroits proches à hauteur de moins de 500 mètres, nous avons des problèmes de drainage’’, a-t-il relevé.
Le directeur général de l’ONAS a insisté sur une ‘’troisième urgence’’ qui consiste à doter les villes de l’intérieur de dispositifs de pompage des eaux pluviales.
Le coordonnateur de la cellule de gestion des inondations, Mamadou Mbodji, est revenu sur la mise en place de projets structurants et les opérations ponctuelles qui doivent être menées pour toute la durée de la phase 2014 du programme de lutte contre les inondations.
Faisant le point des programmes déroulés dans la phase d’urgence en 2013 et l’état d’avancement des projets au courant de l’année 2014 devant le chef du gouvernement, M. Mbodji a indiqué que les niveaux d’exécution sont différents en fonction des chantiers.
‘’Pour les projets entamés depuis l’année dernière, nous en sommes pour certains, à un niveau de réalisation de 100 pour 100, pour d’autres à plus de 80% de réalisation (…). Nous avons tout de même décelé des blocages, mais des mesures sont en train d’être prises pour lever tous les écueils’’, a-t-il expliqué.
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