Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article



 Titrologie



Le Soleil N° 13243 du 17/7/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Education

BFEM 2014 : Les candidats jugent les premières épreuves abordables
Publié le jeudi 17 juillet 2014   |  Le Soleil


élève
© Autre presse par DR
élève dans une école primaire de la ville de Dahra


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les épreuves du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) 2014 ont démarré, hier, sur l’étendue du territoire national. Au total, 197.061 candidats vont composer pendant trois jours.
Hier, les centres qui abritent l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont été pris d’assaut tôt le matin par les candidats. Il est 8 heures. Nous sommes au collège Yavuz Sélim. Les candidats sont déjà présents. Le centre est calme. Un policier assure la sécurité. Les candidats attendent impatiemment le déroulement de l’épreuve de dissertation. Pas un mot aux journalistes. C’est finalement à 8h 20 minutes que l’épreuve a démarré dans ce centre qui ne dispose que d’un seul jury de 250 candidats. Selon le président de jury, Jean Clément Ndione, toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement du Bfem.
« Nous avons un nombre suffisant de surveillants. Les candidats sont venus à l’heure et nous n’avons enregistré aucun retard. Toutefois, nous avons noté quand même huit absents. Les professeurs de français sont déjà arrivés pour récupérer les copies. Donc, tout se passe très bien dans l’ensemble », se réjouit M. Ndione. Au centre du Cem Thiaroye 44, les 700 candidats des deux jurys partagent les salles de classe avec ceux du second tour du baccalauréat. Sur place, tout est en ordre. Chaque président de jury gère ses candidats. Deux policiers surveillent la cour. Assis deux par table, les postulants se concentrent chacun sur sa feuille d’examen. Deux surveillants les observent.
« Tout se passe bien pour le moment. On a quelques difficultés par rapport à l’installation des correcteurs. Il n’y a pas assez de salles. Mais, le chef de centre est en train de chercher une solution. J’espère que tout sera en ordre dans quelques heures », informe Aboubacar Camara, président du jury B. « Avec la pléthore de candidats, on ne peut pas avoir un candidat par table. Il y a les épreuves du deuxième tour du baccalauréat qui se déroulent en même temps que le Bfem », reconnait M. Camara. Cependant, il faut signaler que le taux d’absentéisme dans ce centre n’est pas très élevé. Sur les 700 inscrits, seuls huit ne se sont pas présentés.

Mariama DIEME et Gaustin DIATTA (stagiaires)

Les candidats jugent les premières épreuves abordables
Les candidats rencontrés au Cem les Martyrs de Thiaroye et au Cem Blaise Diagne jugent les premières épreuves de français abordables. Ils ont été appelés à traiter deux sujets au choix. Le premier portait sur l’actualité et le second sur « Une si longue lettre » de Mariama Bâ, une œuvre au programme. « L’épreuve était à notre portée. C’est un sujet pour un élève de troisième qui a un niveau moyen. Maintenant nous souhaitons que cela continue », confirme Aby Sokhna Guèye, candidate au Cem Blaise Diagne. Au Cem les Martyrs de Thiaroye, les appréciations sont les mêmes. « Les deux sujets de dissertation étaient abordables. Mais j’ai traité le premier qui parle du gaspillage lors des cérémonies familiales. Je suis Manjack et dans ma communauté, les gens gaspillent trop lors des cérémonies. Donc, c’est plus facile pour moi d’aborder cette question », témoigne Hélène Béatrice Gomis. Dans ce centre, la plupart des candidats ont traité le premier sujet. Mais chacun a une explication particulière par rapport à son choix. Assis dos au mur, Mayoro Yade, une feuille dans la main, dévoile les raisons de son choix. « Je n’ai pas choisi le sujet 2. Il y a un mot que je ne comprends pas. On nous a demandé si le roman « Une si longue lettre » de Mariama Bâ est un vrai plaidoyer pour l’émancipation des femmes. Or, je ne sais pas ce que signifie plaidoyer. C’est la première fois que je vois ce mot », avoue ce jeune candidat, le visage crispé. Si Mayoro a évité de traiter le sujet 2 portant sur leur œuvre au programme à cause du mot plaidoyer, pour Kér Ndoye, c’est une autre raison qui l’a poussé à ne pas le traiter. « Je n’ai pas lu toute l’œuvre, c’est pourquoi je n’ai pu faire le sujet 2. On a fait des exposés sur le livre en classe. Mais cela ne m’a pas permis d’avoir une idée claire des thèmes traités par Mariama Bâ dans son ouvrage », justifie cette candidate qui reste tout de même optimiste pour le reste des épreuves.

M. DIEME et G. DIATTA (stagiaires)

BFEM 2014 : Louga présente 9.208 candidats
L’examen du Bfem (Brevet de fin d’études moyennes) a bien démarré, hier, à Louga. Aucun incident n’a été signalé. Cette année, l’académie de Louga présente 9.208 candidats, dont 4.511 filles, soit 49 % des effectifs. Ils sont répartis dans 40 centres principaux et 8 centres secondaires. Le département de Louga compte le plus grand nombre de candidats avec 4.214 élèves. Vient ensuite le département de Linguère avec 2.735 candidats et enfin Kébémer qui compte 2.259 élèves.

A. DIALLO

3.571 candidats planchent sur les épreuves à Bambey
L’inspection de l’éducation et de la formation de Bambey supervise le fonctionnement des différents centres d’examens du Bfem. Tout se déroule normalement pour les 3.571 candidats présents sur 3.654 inscrits dans ce département, dont 1.849 garçons et 1.805 filles. Les candidats sont répartis dans 17 centres d’examens. Après une journée d’examen, ces derniers ont jugé abordables quelques épreuves.Les surveillants ont répondu présents dans les différents centres et les correcteurs récupéraient leur ordre de mission pour rejoindre les lieux de correction. Selon Cheikh Awa Balla Ndiaye, un des responsables du bureau des examens et concours, tout se passe bien, aucun incident n’a été signalé. Les premiers résultats sont attendus en début de semaine prochaine, selon un président de jury qui rassure sur le bon fonctionnement des examens dans son centre.

Mamadou Aïcha NDIAYE


 Commentaires