Les dispositions de la loi instituant la parité absolue doivent être respectées dans l'ensemble des institutions totalement ou partiellement électives, rappelle l'Association des juristes sénégalaises (AJS) dans un communiqué.
Ces dispositions énoncent "clairement que les bureaux et commissions des conseils municipaux doivent être paritaires", écrit l'AJS, ajoutant les bureaux des conseils départementaux, destinés à remplacer les conseils régionaux et ruraux, "doivent aussi être paritaires conformément au décret".
Suivant les dispositions de la loi du 28 mai 2010 instituant la parité absolue homme-femme dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives, les listes de candidatures à l'élection dans lesdites institutions étaient alternativement composées de personnes des deux sexes, sous peine d'irrecevabilité.
Suivant les dispositions de la loi du 28 mai 2010 instituant la parité absolue homme-femme dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives, les listes de candidatures à l'élection dans lesdites institutions étaient alternativement composées de personnes des deux sexes, sous peine d'irrecevabilité.
La loi en question, en son article 2, avait précisé que les institutions totalement ou partiellement électives concernées sont ente autres les conseils municipaux, régionaux et ruraux.
Ces deux dernières catégories ne font plus partie de l'architecture institutionnelle du Sénégal avec la mise en oeuvre des réformes arrêtées par l'Acte 3 de la décentralisation qui a institué en lieu et place les conseils départementaux.