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La coupe du monde, l’autre terrain de jeu des BRICS
Publié le mardi 15 juillet 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Football-Mondial
© AFP
Football-Mondial 2014 : L`Allemagne remporte la Coupe du monde en battant l`Argentine (1-0)
Dimanche 13 juillet. Maracana de Rio de Janeiro. Photo : Le trophée de la Coupe du monde.


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Le sport en général et le football en particulier sont devenus le terrain d’expression de la montée en puissance des BRICS ((Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui ont pris le relais de l’Europe occidentale, de l’Amérique du nord et des puissances de l’Asie (Corée du Sud et Japon) dans l’organisation des grands événements sportifs.

C’est ainsi qu’à la suite de l’Afrique du Sud, en 2010, le Brésil, autre membre des BRICS, a réussi haut la main l’organisation de la coupe du monde 2014 qualifiée par les observateurs de cru exceptionnel.

En attendant, la Russie qui sera le pays hôte du Mondial 2018, ces pays confortent la FIFA dans sa politique d’universalisation de l’organisation des grandes compétitions de football.

Pourtant à quelques mois de l’ouverture de la compétition, ils étaient nombreux jusqu’au niveau des plénipotentiaires de la FIFA, ceux qui doutaient des capacités du Brésil, un pays émergent, à accueillir dans les meilleures conditions la planète football.

C’était le même cas quatre ans plus tôt en Afrique du Sud où, à moins d’un an de l’organisation de la compétition, certaines voix avaient laissé entendre que la FIFA avait un plan B au cas où la nation ‘’arc-en-ciel’’ se révélerait incapable de répondre à ses engagements.

Mais le ballon a roulé et les supporters sont venus en masse pour permettre à l’Afrique du Sud d’organiser l’une des meilleures phases finales de la coupe du monde.

Dans le cas du Brésil, même si tout le monde s’était réjoui du choix de la FIFA, des voix empreintes d’inquiétude avaient déploré les retards pris par les travaux au moment où les populations brésiliennes découvraient ahuries les coûts exorbitants de la coupe du monde 2014.

La sortie du secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, déclarant en 2012 que le Brésil ‘’devait se donner un coup de pied au derrière’’, avait fini de créer le malaise et de montrer à quel point l’instance dirigeante du football mondial craignait pour son Mondial.

Le Brésil, qui devait faire face aux critiques les plus acerbes de franges importantes de sa population, avait pourtant compromis pour longtemps ses finances pour réussir son Mondial avec un investissement de plus de 2,5 milliards d’euros pour seulement la construction et la rénovation des 12 stades de compétition.

Au finish, les supporters et les téléspectateurs se sont frottés les mains et les yeux devant le spectacle proposé par les 32 équipes présentes qui n’ont rien à craindre des populations brésiliennes. Ces dernières avaient mis en sourdine leurs revendications sociales pour laisser place à la fête.

A l’image de l’Afrique du Sud, le Brésil a placé la barre très haut, même si certaines infrastructures sportives, les stades en particulier, seront des éléphants blancs. Celles-ci ne devront servir, comme dans le cas de l’Estadio Mané Garrincha de Brasilia, qu’à accueillir des matchs de club de division 4 nationale.

L’Afrique du Sud connait déjà le même phénomène avec les stades de Nelspruit et de Polokwane, des villes qui n’ont pas d'équipe professionnelle sans compter les coûts exorbitants de l’entretien des stades de la coupe du monde 2010.

Plus que l’Afrique du Sud et le Brésil, l’argent, comme elle en a administré la preuve lors des Jeux d’hiver de Sotchi, n’est pas un problème pour la Russie qui sera l’hôte de la prochaine compétition.

Pour montrer leur poids économique visible à travers leurs places dans les échanges commerciaux, les BRICS, qui se réunissent depuis lundi à Fortaleza au Brésil, sont devenus les pays hôtes des principaux événements sportifs.

La Chine n’a pas encore accueilli la coupe du monde de football. Elle toutefois a administré la preuve de sa vitalité économique à travers la tenue, à Pékin, des Jeux olympiques d’été en 2008 avant d’accueillir en 2017, les championnats du monde d’athlétisme.

Moscou, la capitale de la Russie, a commencé par les Mondiaux d’athlétisme en 2013. Elle a ensuite abrité, à travers Sotchi, les Jeux d’hiver avant d’abriter la coupe du monde 2018.

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