Suite aux actes de vandalisme constatés dans les amphithéâtres qui ont été aspergés d’huile de vidange dans la nuit du dimanche au lundi, le Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, Amadou Abdoul Sow, a indexé les étudiants réunis autour du Collectif Master pour tous et décide de porter plainte.
Le réveil a été brutal pour les étudiants et les autorités de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (Flsh). Ils ont été surpris de constater des actes de vandalisme et de sabotage dans leurs différentes salles de cours. En effet, les amphithéâtres ont été aspergés d’huile de vidange.
Les tables-bancs, les murs n’ont pas été épargnés par la furie des étudiants qui semblent protester contre la démarche des autorités en charge de l’Enseignement supérieur. C’est d’ailleurs à l’image des messages qu’ils ont bien voulus mettre en exergue sur les murs avec de l’huile de vidange. On pouvait lire : avertissement, le problème des bourses et de la session unique. Si les auteurs de ces actes n’ont pas été identifiés pour le moment, le Doyen de la Flsh, Abdoul Amadou Sow, n’est pas allé par quatre chemins pour indexer les étudiants réunis autour du collectif Master pour tous. C’est pourquoi il a décidé de porter plainte.
« Je vais porter plainte nommément contre ces étudiants déjà identifiés comme étant les auteurs. J’indexe les étudiants qui réclament le master pour tous, a-t-il souligné. Et de poursuivre : ils ont commis ces actes de vandalisme et de sabotage pour perturber les cours. C’est une minorité qui agit pour empêcher leurs camarades de faire cours ».
Accusant un retard sur le déroulement des cours, l’Assemblée des facultés a décidé d’organiser une session unique pour être en droite ligne avec les exigences du système LMD (Licence-Master et Doctorat). Une décision qui n’a pas manqué de soulever l’ire des étudiants qui sont revenus à la raison pour des raisons pédagogiques.