La presse sénégalaise parvenue jeudi à APA traite de divers sujets allant de la politique à l’économie, en passant par les faits de société.
Le quotidien Walfadjri revient sur le report des élections locales de mars à juin 2014 et titre : «Le Pds (parti démocratique sénégalais) va attaquer la décision de Macky».
Selon ce journal, cette formation politique estime que les raisons avancées par le régime pour justifier ce report ne sont autres qu'un «mensonge d'Etat».
Le quotidien EnQuête lui fait état de «rififi dans la majorité présidentielle» et informe que la «coalition Macky 2012 ne veut plus de l'APR (Alliance pour la République de Macky Sall)». Selon nos confrères de ce journal, la transhumance bénie récemment par le président Sall est la racine de cette pomme de discorde entre le parti du chef de l'Etat et de ses souteneurs.
«Macky Sall fait du wax waxèt (se dédit, en langue wolof)», titre le journal Direct-Info, qui revient ainsi sur la promesse faite par le président de la République qui, suite à la longue pénurie d'eau de septembre, avait promis que 50% du montant des factures d'eau seront supportés par l'Etat.
Pendant ce temps, Rewmi quotidien met l'accent sur l'autorisation de sortie du territoire accordée à Me Ousmane Ngom, mis en cause par la traque des biens mal acquis et indique que ce dernier est «pisté par Interpol».
«L'ancien ministre de l'Intérieur (est) surveillé par les renseignements généraux français. Sommé de rentrer avant dimanche, il a donné des gages», explique Rewmi.
L'économie fait la Une du Soleil qui met en exergue les propos d'Amadou Bâ ministre de l'Economie et des Finances qui soutient que «le Sénégal a besoin d'entreprises fortes pour tirer la croissance». Ce quotidien national informe aussi que le conseil national du patronat (CNP) aux assises de l'entreprise duquel M. Bâ a fait cette déclaration, «juge ambitieux le taux de croissance de 4,6% du Sénégal pour 2014».
Toutefois, Sud Quotidien soulève une préoccupation du président du CNP, Baïdy Agne, qui souligne pour s'en désoler, «trop de jours fériés au Sénégal».
L'Observateur poursuit les témoignages des proches du sapeur-pompier Chérif Ndao, dont on dit qu'il est mort des suites de torture alors qu'il était en formation. «A six reprises, j'ai versé de l'eau dans sa bouche et des boules de sang en sortaient», confie Arouna Badiane, cousin du défunt, à nos confrères de L'Observateur.