Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), une initiative de six pays africains et de la Banque mondiale (BM), a été présenté lundi aux éleveurs des régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack (centre).
Les éleveurs étaient invités à "partager" ce projet élaboré par les pays membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).
A Kaolack, ils devaient "identifier les priorités de l’élevage dans leurs localités d’origine et formuler des recommandations qui permettront" de "parfaire" le PRAPS, selon son représentant au Sénégal, le docteur vétérinaire Ibrahima Niang.
Le PRAPS, qui sera mis en œuvre pour la période 2015-2020, sera financé avec 125 milliards de francs la BM, a indiqué M. Niang.
Le but visé à travers ce projet est d’"accroître le produit brut des activités d’élevage" au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad.
Selon le docteur Niang, le Sénégal bénéficiera d’un financement de 19 milliards sur le budget global de 125 milliards de francs CFA prévus pour le projet.
"L’élevage est d’autant plus important qu’il ne resterait pas grand-chose à notre économie si on l’en extrayait", a souligné Abdoul Wahab Talla, un adjoint du gouverneur de Kaolack.
"Notre volonté est de faire de sorte que les autorités sachent que Kaolack (…) est une zone d’élevage et une région accueillant du bétail en transhumance", a-t-il ajouté lors de l’atelier.
L’amélioration de la santé animale, la gestion points d’eau et des pâturages, l’accès des éleveurs au marché, la résolution des "crises pastorales" et la diversification des revenus des éleveurs font partie des domaines d’intervention du PRAPS.