Même si beaucoup pensent à Mariama Sarr pour succéder au maire sortant Madièyna Diouf, les réalités sur le terrain donnent un autre aperçu de la situation. Car, derrière le coordonnateur national du mouvement «Madan », annoncé à grande pompe dans cette ultime phase de la compétition, des responsables apéristes comme Idrissa Tall et d’autres prétendants encore tapis dans l’ombre, c’est au tour du responsable de la banlieue kaolackoise, Yaya Diallo de postuler.
Avec ou sans Mariama Sarr, le responsable du village de Kabatoki décide de jeter ses dés dans cette ultime partie pour, dit-il, laver un vieux affront subi par les populations de l’ensemble des villages situés sur la banlieue kaolackoise depuis plusieurs décennies.
Cet affront, c’est l’abandon total dont ces populations sont victimes. Ainsi, fortement mobilisés jeudi dernier, les partisans de Yaya Diallo ont tenu une assemblée générale suivie d’un point de presse.
L’objectif de cette rencontre était d’abord de plébisciter cette candidature qui est d’ailleurs la seule de la banlieue, mais ensuite de fournir les raisons et les attentes de cette candidature. Pour ces mêmes besoins, leur point de vue sur la question est clair.
Dans toute l’histoire de la commune de Kaolack, jamais un maire issu des villages périphériques de Kaolack n’a été une seule fois nommé. Et cela, depuis l’ère Ibrahima Seydou Ndao jusqu’à Madièyna Diouf. Mais le plus frustrant pour eux, précisent-ils, est de contribuer positivement à chaque édition de choix du maire alors qu’en revanche, les populations de ces villages n’ont bénéficié d’aucune politique liée à leur développement socio-économique.
