L’état de a santé de l’entreprise est le baromètre de l’économie d’un pays, a affirmé mercredi à Dakar, le Ministre sénégalais de l’économie et des finances, Amadou Bâ.
S’exprimant lors des traditionnelles Assises de l’entreprise organisées par le Conseil national du patronat (CNP) du Sénégal, M. Bâ a indiqué que la baisse de l’Impôt sur le revenu, décidée par le gouvernement constitue une des actions phares profit de l’entreprise au Sénégal.
Selon lui, cette mesure a été « la plus coûteuse pour l’Etat et la plus fameuse ».
L’Etat, a-t-il indiqué, a accepté une renonciation de recettes d’un montant de 40 milliards de FCFA au profit du pouvoir d’achat des travailleurs, au grand bonheur de la consommation des ménages.
Il a aussi souligné que « le trésor public s’est serré la ceinture » au profit de la trésorerie de l’entreprise avec la suppression progressive du précompte de TVA (taxe sur la valeur ajoutée).
L’effet bénéfique de cette mesure sur la trésorerie des entreprises est très notable, a estimé M. Bâ, rappelant que la fiscalité n’est pas qu’un levier financier pour l’Etat, elle constitue un instrument de politique économique mis en œuvre pour libérer des énergies et des ressources en faveur de l’entreprise.
Abordant la question de la réforme fiscale, Amadou Bâ note que la concertation a été le maitre-mot en la matière.
Pour lui, il en sera ainsi pour l’élaboration de la circulaire d’application.
« Après bientôt un an de mise en œuvre, les acteurs et partenaires doivent se retrouver autour du Code général des impôts, pour son évaluation et apprécier les perspectives éventuelles de réajustements », annonce M. Bâ aux membres du CNP.
Il a également révélé que les efforts d’amélioration des conditions d’épanouissement des entreprises seront poursuivis, notamment avec la réforme de la patente en 2014.
C’est dans ce sens qu’il estime qu’il faut comprendre
Le processus de réforme du Code des douanes s’inscrit dans cette dynamique, selon M. Bâ, ajoutant avoir instruit la poursuite des discussions et qu’un accord soit trouvé sur les grandes modifications à adopter.
« L’objectif de cette réforme est de faire du Code de douanes, un instrument de facilitation des affaires », explique encore le ministre de l’économie et des finances.