« Les producteurs fabriquent de l’huile d’arachide, sans pour autant maîtriser les règles les plus élémentaires en termes d’hygiène, de qualité et d’emballage ». Cette situation est constatée par Amadou Moustapha Mbaye de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR) qui ambitionne de la changer. C’est au travers d’un projet destiné à diffuser à grande échelle de bonnes pratiques dans le traitement artisanal d’huile d’arachide. Fruit d’un partenariat entre l’ANCAR et l’Institut de technologie alimentaire (ITA), ce projet d’une valeur de 610 millions francs CFA bénéficie d’un financement de la Banque mondiale dans le cadre du programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAO). « Nous voulons inculquer aux transformateurs d’arachide les bonnes pratiques en matière de trituration d’huile d’arachide. Nous allons ainsi mettre à leur disposition l’unité de traitement qui capte l’aflatoxine » affirme Bineta Mbengue Dièye, directrice de l’ANCAR de la zone des Niayes. Autre retombée du projet, l’amélioration des revenus des ruraux. Celle-ci passera par la création de nouveaux métiers.
Les régions de Thiès, Fatick, Kaolack, Louga, Diourbel et Kaffrine seront les plus concernées par ce projet.