C’est pourquoi nous sommes à la fois satisfaits et rassurés. En commissions comme en plénières, nous avons rencontré, écouté des ministres qui comprennent bien leurs dossiers. Des ministres qui nous ont apporté des réponses satisfaisantes, précises sur les grandes questions qui relèvent de leur ministère. Ce que le gouvernement a décliné est une stratégie claire, cohérente inspirée par les engagements du Président SALL.
Nous sommes par conséquent très rassurés à tous égards et sûrs que les prochaines années seront des années d’inaugurations, de célébrations d’un Sénégal nouveau, d’un Sénégal émergent. Ce n’est plus de l’ordre du rêve, c’est de l’ordre de la réalité.
Le Gouvernement s’inscrit dans une stratégie d’ensemble pour le quinquennat : le redressement de l’appareil productif national, des finances publiques et la relance de l’économie avec la montée en puissance des armes d’investissement massif que sont : le Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP), le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS) et la Banque Nationale de Développement Économique (BNDE).
Toutefois, au cours de ce marathon budgétaire, force est de reconnaître que l’opposition libérale n’a pas été à la hauteur des enjeux du pays. Les députés libéraux ont, en effet, malgré l’attitude remarquable de quelques bonnes consciences en leur sein, brillé par leur absence en commissions comme en plénières notamment le Coordonnateur du PDS le député fantôme Omar SARR. Tout compte fait, l’opposition libérale n’a rien proposé aux Sénégalais. Le seul programme qu’elle a déroulé se résume à des critiques puériles des choix du gouvernement. Son vote contre le PTIP et la LFI révèle son attitude constante d’indifférence vis-à-vis des problèmes des Sénégalais. Ce parti s’est même autorisé de narguer les Sénégalais en se présentant comme un gestionnaire sérieux des deniers de l’État alors qu’il est responsable de tous les gaspillages et détournements qui ont abimé notre pays.
Alors que les énergies doivent converger pour trouver des solutions justes, équitables et efficientes, le PDS se ridiculise toujours par sa traque de « la traque des biens mal acquis ».
Ce parti est manifestement plus préoccupé à libérer les prédateurs de l’économie nationale et à gérer ses querelles intestines que de se pencher sur le quotidien des Sénégalais. Qu’à cela ne tienne !
Avec la nouvelle alternance, le Sénégal est sur la voie de la réussite. C’est le moment de passer la vitesse supérieure. C’est ce que permettent le budget et le PTIP. Le gouvernement concrétise ainsi les engagements du président de la République : mettre le budget et le PTIP au service du redressement de l’appareil productif, de la politique de lutte contre la vulnérabilité, les inégalités sociales et territoriales.
Dakar, le 10 décembre 2013
Moustapha DIAKHATE
