La réduction de la morbidité palustre a joué un rôle considérable dans le combat contre la mortalité infantile au Sénégal, a soutenu, mardi à Dakar, Awa Marie Coll seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale.
"La réduction de la morbidité palustre du fait de la mise à l’échelle des interventions de lutte contre la paludisme a contribué à la réduction de la mortalité infanto juvénile toutes causes confondues ces dernières années", a notamment dit le ministre de la Santé, au cours d’un atelier d’évaluation de l’impact de la mise à l’échelle des interventions de lutte antipaludique.
Selon cette évaluation, la prévalence parasitaire du paludisme a montré une régression de 50% entre 2008 et 2010, et une régression de la mortalité toutes causes confondues de 40% chez les enfants âgés de moins de 5 ans.
"L’autre enseignement de cette évaluation est la nécessite de continuer voire renforcer nos interventions, car les acquis sont fragiles et tout relâchement est à effet immédiat et peut nous ramener aux niveaux critiques des périodes avant l’intensification de la lutte", a ajouté Awa Marie Coll Seck, soulignant avoir ordonné la distribution gratuite de plus de 2, 6 millions de moustiquaires imprégnées de longue durée en février 2013 dans les régions de Thiès et Dakar.
Depuis 2007, le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) bénéficie de l’appui de l’initiative du président des Etats-Unis d’Amérique de lutte contre le paludisme (PMI). Cet appui se place dans le cadre des efforts déployés au niveau national pour combattre le paludisme en accord avec le partenariat RBM.
Les objectifs de ce partenariat qui soit en droite ligne avec le PNLP et du PMI visent la réduction de la mortalité imputable au paludisme de 50% en 2010 par rapport à son niveau de l’année 2000.