Les parlementaires ont clôturé, hier, le marathon budgétaire en adoptant, à l’unanimité, le projet de loi de finances pour le compte de l’année 2014. Ce projet qui repose sur une mobilisation optimale des ressources nécessaires à la couverture des dépenses publiques et une programmation rationnelle et prioritaires des charges budgétaire, est arrêté à la somme de 2732 milliards de FCfa contre 2 531 milliards de FCfa en 2013, soit une hausse de plus de 200 milliards de FCfa. D’après le rapport de la Commission de l’économie générale, des finances, du plan et de la coopération économique, dans la loi des finances, l’option affichée par le gouvernement s’inscrit dans la dynamique de rupture enclenchée par le président Macky Sall.
A ce propos, il s’agit de « rationnaliser les dépenses courantes et d’optimiser l’utilisation des plus-values ». Et ce, en vue de booster les investissements. Dans ce rapport, a souligné Papa Abdou Khadr Mbodj, rapporteur général, entre 2013 et 2014, les dépenses d’investissements ont augmenté de 11,97 % tandis que les autres dépenses courantes ont connu une hausse seulement de 9,38 %. « C’est dans la dynamique de rationalisation que s’inscrivent les dépenses courantes de la stratégie de gestion de la dette à moyen terme (Sdmt) 2014-2017 ». Ce faisant, a poursuivi Mbodj, l’application de cette stratégie a permis la prise en compte, dans le projet Lfi 2014, du recrutement de 5591 agents et l’intégration de près de 4000 contractuels dans la fonction publique.