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Le Soleil N° 13233 du 7/7/2014

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Économie

Gestion budgétaire : Hausse de 8 % des ressources mobilisées de janvier à mai
Publié le lundi 7 juillet 2014   |  Le Soleil


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© aDakar.com par DF
Le premier ministre a présidé un forum dans le cadre de la célébration des 40 années de la Banque Islamique de Développement
Le premier ministre Aminata Touré à présidé un Forum sur la Banque Islamique de Développement. Dix-sept pays africains ont été représentés. L’organisation de la réunion rentre dans le cadre des célébrations marquant le 40e anniversaire de la BID. Il est question, lors de ce forum, de dresser le bilan des activités menées par la banque (la BID) dans les pays membres et non-membres, d’identifier les difficultés rencontrées, et de participer à la planification d`une nouvelle stratégie décennale. Amadou Bâ, ministre de l`économie et des finances


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Les ressources mobilisées sur les cinq premiers mois de 2014 ont été estimées provisoirement à 655,5 milliards contre 608,4 milliards sur la même période en 2013, soit une progression de 8%. Les dépenses totales et prêts nets se sont inscrits en hausse de 10 %, passant de 717,5 milliards à 792 milliards de FCfa.

La gestion budgétaire s’est traduite par des hausses respectives des ressources et des dépenses publiques. La situation budgétaire arrêtée à fin mai 2014 fait ressortir un déficit budgétaire global, dons compris, de 136,7 milliards de FCfa contre 109,1 milliards un an auparavant. En effet, explique un document de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), le montant des ressources mobilisées (655,5 milliards de FCfa) est composé des recettes budgétaires pour 602 milliards, de dons estimés provisoirement à 53 milliards (51,2 milliards en dons en capital et 1,8 milliard en dons budgétaires) et des ressources allouées au Fonds de soutien au secteur de l’énergie (Fse) évaluées à 0,5 milliard. La hausse des ressources est tirée essentiellement par les recettes budgétaires et les dons en capital qui ont progressé respectivement de 34,8 milliards et 28,5 milliards en glissement annuel.

La progression de 9,2 % des recettes budgétaires (hors Fse) est liée principalement au recouvrement de l’impôt sur les sociétés (+72,9 milliards), de l’impôt sur le revenu (+94,8 milliards), de l’impôt sur les revenus et des valeurs mobilières (Irvm) (1+5,6 milliards), des droits d’enregistrements (+23,3 milliards), des dividendes et produits financiers (+15,1 milliards) et des taxes sur biens et services intérieurs (+155,8 milliards). Ces performances, fait remarquer la Dpee, ont été atténuées par la baisse de 10,3 milliards du recouvrement des recettes douanières en raison notamment de la baisse des droits de porte hors pétrole de 7,3 milliards et de la Tva à l’import hors pétrole de 3,8 milliards.

En ce qui concerne les dépenses publiques, elles sont évaluées globalement à 792 milliards de FCfa à fin mai 2014 contre 717,5 milliards un an auparavant, soit une hausse de 10 %. Cette augmentation, s’explique notamment par la hausse des dépenses en capital de 52,4 % atténuée par une baisse de 6,6 % des dépenses courantes. S’agissant des dépenses en capital, des investissements sur ressources externes et internes, elles ont progressé respectivement de 25 milliards (+15 %) et 87,4 milliards (+164,8). Pour ce qui est de la baisse de 32,7 milliards de FCfa (-6,6 %) des dépenses courantes, elle est imputable au repli de 89,2 milliards de FCfa (-57,7 %) des dépenses de fonctionnement (fournitures, entretien et autres) et au repli de 11,4 milliards (-24,7 %) des intérêts payés au titre de la dette publique. Une hausse cumulée de la masse salariale et des transferts et subventions qui ont cru respectivement de 14,6 milliards de FCfa et de 53,3 milliards pour atteindre 197,3 milliards et 167,9 milliards a atténué la contraction des dépenses courantes.

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