Le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels) a annoncé une éventuelle perturbation de l’année scolaire, en 2014. Un ultimatum est fixé à l’autorité dans ce sens, pour le respect du protocole d’accord signé avec le cadre des syndicats d’enseignement du Sénégal. Le secrétaire général national du Sels Souleymane Diallo l’a fait savoir samedi à Podor.
L’État risque d’avoir du pain sur la planche, en début d’année 2014, si le syndicat des enseignants libres du Sénégal met ses menaces à exécution. ''Le protocole d’accords tarde à être signé entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. La position que le Sels a exprimée de façon claire est que, si le gouvernement ne le respecte pas, nous allons déposer un préavis, dès le 2 janvier'', a prévenu le secrétaire général national du Sels Souleymane Diallo.
Le 31 décembre est donc la date butoir et si rien n’est fait pour le respect du protocole d’accord, dont les points ont été une fois encore rappelés, lors de cette rencontre, le Sels compte réagir. Souleymane Diallo s'est exprimé, au cours d’un symposium tenu samedi à Podor, dans le cadre de la journée internationale du volontaire et de la huitième édition du festival ''les blues du fleuve''.
Le protocole d’accords devait valider l’institutionnalisation du guichet unique trimestriel, pour faire face aux lenteurs administratives. Il doit également matérialiser la validation, avec le paiement de rappel des années de volontariat, de vacation et de contractualisation pour tous les enseignants qui étaient contractuels et qui sont désormais des fonctionnaires de l’État.
Toujours dans les revendications, les enseignants réclament la mise en solde de leurs pairs contractuels nommés ou engagés, du paiement de leur rappel, la diligence pour la sortie des actes de nomination des instituteurs et professeurs contractuels diplômés. En attendant, le Sels demande de trouver une solution à la grève des inspecteurs de l’éducation et de la formation ‘’dont la carrière est bloquée, du fait du boycott des commissions d’examen pratique du CAP et du CEAP’’, selon M. Diallo.