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L’Etat doit accompagner les producteurs locaux (universitaire)
Publié le mercredi 2 juillet 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


La
© aDakar.com par Mc
La promotion du consommer local au coeur du "Louma agricole"
Dakar, le 3 Mai 2014- L`agence nationale d`insertion et de développement agricole (ANIDA) a ouvert, ce samedi matin, ses loumas agricoles. La grande innovation de cette année est la décentralisation. D`autres loumas (marché) ont été ouverts, outre à Dakar, à Kaolack et à Thiès.


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Les pouvoirs publics doivent accompagner les agriculteurs dans la production agricole, afin de les aider à transformer et conserver les produits périssables au-delà de leur durée de vie, a indiqué Dr Youssouf Diabaté, professeur à l’université américaine Tuskegee.

''Les pouvoirs publics ont le rôle d’accompagner les agriculteurs en mettant à leur disposition des subventions, des prêts bancaires remboursables à un intérêt faible ou mettre à leur disposition des usines de transformation en vue d’une meilleur conservation des produits agricoles locaux’’, a-t-il dit

M. Diabaté animait un atelier de renforcement de capacités des enseignants chercheurs en entrepreneuriat et en incubation d’entreprises plan. Cette rencontre de quatre jours regroupe des enseignants-chercheurs, des universités et des institutions de formation en recherche agricole.

L’atelier est initié par l'USAID à travers son projet USAID/ERA (Education et recherche en agriculture).

‘’La plupart des produits que nous consommons viennent d’ailleurs. Si nous parvenons à former un groupe de jeunes pour servir de relais dans la production, on peut transformer et conserver des produits agricoles’’, a estimé Dr Diabaté.

Il a souligné que ''la mangue ne devrait pas pourrir au Sénégal'', ajoutant que tous ''les produits périssables que nous avons peuvent être transformés et conservés pendant au moins un an’’.

''Avec des moyens, les producteurs sénégalais peuvent allonger la durée de vie des produits locaux'', a t-il ajouté.

‘’C’est tout l’intérêt de ce projet qui vise à renforcer les capacités des enseignants et chercheurs agricoles, afin que l’émergence dont le gouvernement sénégalais parle puisse être claire et visible. L’émergence n’est pas possible sans l’autosuffisance alimentaire et celle-ci passe par une production agricole’’, a relevé Dr Youssouf Diabaté.

La directrice des programmes spéciaux d'USAID/ERA, Ndèye Maty Bocoum Sarr, a soutenu pour sa part que l’idée de son organisation est de rapprocher l’offre de formation de la demande d’emploi.

‘’Nous savons que l’’Etat ne peut pas recruter tout le monde. Nous avons pensé à développer l’esprit entrepreneurial au niveau des étudiants et élèves. C’est tout l’intérêt de former ces enseignants, afin qu’ils puissent orienter les étudiants dans l’agro-business’’, a-t-elle dit.

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