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Ecobank : le PCA sortant récuse toute mainmise des ressortissants anglophones
Publié le mardi 1 juillet 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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L’ancien président par intérim du conseil d’administration d'Ecobank Transnational Incorporated (ETI), la société-mère du groupe Ecobank, André Siaka, a réfuté lundi à Lomé l’idée d’une mainmise de l’Afrique anglophone sur les structures dirigeantes de l’institution bancaire panafricaine, affirmant que les promotions au sein de ses instances tiennent tout autant à la géographie qu’à un souci de promouvoir la diversité.

L’Afrique ne se subdivise pas en pays anglophones et francophones, a répondu M. Siaka à la question de savoir si l’élection, le même jour, du Nigérian Emmanuel Ikazoboh à la présidence du conseil d’administration (PCA) du groupe Ecobank était pour accréditer une mainmise des pays anglophones, sachant que Albert Essien, l’actuel directeur général de l’institution bancaire, est un citoyen du Ghana, un pays également anglophone.

"Je pense que les langues sont venues après l’existence de nos nations africaines", a déclaré M. Siaka, de nationalité camerounaise, lors d’une conférence de presse sanctionnant les travaux de la 26e assemblée générale (AG) du groupe Ecobank.

Lors de cette assemblée générale, qui sera suivie d’une AG extraordinaire, le groupe Ecobank s’est doté d’un nouveau PCA, dont l’élection vient mettre fin à l’intérim de M. Siaka, à la suite de la démission de Kolapo Lawson, alors titulaire de ce poste, en fin octobre 2013.

De nationalité nigériane, M. Lawson formait la tête de l’exécutif du groupe Ecobank avec l’Ivoirien Thierry Tanoh, contrait à la démission par son conseil d’administration le 11 mars dernier.

MM. Lawson et Tanoh ont passé la main dans un contexte marqué par des problèmes de gouvernance nés de la publication, à partir de juillet 2013, d’articles de presse faisant état de manquements présumés aux principes de gouvernance et d’allégations visant le conseil d’administration et certains dirigeants de la société.

Thierry Tanoh en particulier avait été mis en cause en août 2013 par l'une de ses adjointes, Laurence do Régo, qui l'accusait d'avoir cherché à manipuler les comptes financiers pour 2012 et d'avoir tenté de céder à bas prix des actifs non stratégiques d'Ecobank.

"Nous nous enfermons dans des schémas dans lesquels les autres veulent bien nous enfermer", a observé l’ancien PCA d'Ecobank, en réponse à une question faisant état d’une mainmise supposée de représentants de pays anglophones sur les organes de direction du groupe bancaire panafricain.

"Ce qu’on a essayé de faire, c’est de vérifier que chaque région puisse être au conseil, pour faire part de la diversité, ce qui est recherché", a indiqué André Siaka, au sujet de la nouvelle configuration du conseil d’administration du groupe Ecobank, en présence de l’actuel directeur général Albert Essien, et du tout nouveau PCA, Emmanuel Ikazoboh.

De son côté, la Sénégalaise Evelyne Tall, directeur général adjoint du groupe Ecobank depuis 2012, a expliqué que la diversité était "un avantage compétitif" pour l’institution bancaire panafricaine.

"Pour nous, ce qui est important, c’est que nous ayons des cadres africains qui croient que leur terrain d’évolution, c’est l’Afrique et nulle part ailleurs", a déclaré Mme Tall.

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