Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Enquête Plus N° 912 du 28/6/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Maïmouna Ndoye Seck sur la fin des délestages: ’’Je me garderais de donner une date’’
Publié le dimanche 29 juin 2014   |  Enquête Plus


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l’Energie, Maïmouna Ndoye Seck


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les désagréments causés par les coupures intempestives d'électricité, la ministre de l’Énergie en est consciente. Mais Maïmouna Ndoye Seck qui pointe du doigt le combustible fourni par la SAR, se refuse de donner une date quant au retour à la normale.


Les Sénégalais peuvent prendre leur mal en patience face à la reprise des coupures d'électricité notées ces derniers temps. Car, le ministre de l’Énergie Maïmouna Ndoye Seck refuse de se fixer une échéance quant à la fin des délestages. Interpellée sur la question en marge de la conférence de presse organisée hier par le candidat de BBY à la maire de Médina, la ministre déclare : ''Je me garderais de donner une date. C'est au directeur général de la Senelec, qui gère son exploitation, de dire quand est-ce que la situation sera maîtrisée.'' Partageant ''les désagréments'' subis par les populations, Mme Seck explique cette situation par des incidents techniques.

''La SAR a observé un arrêt de deux mois pour l'entretien de ses installations. Cela se fait tous les 5 ans. Ainsi, elle avait constitué assez de réserve de combustible (...) pour ne subir aucune perturbation'', indique le ministre de l’Énergie. Cette situation n'est pas sans conséquence avec ce qui s'est passé au niveau de la centrale de Kounoune.

Confirmant les propos du directeur de la Senelec, Pape Dieng, Mme Seck explique : ''Il s'agit d'une centrale qui ne fonctionne qu'avec du combustible noble (...). Et puisque l’arrêt s'est un peu prolongé, la SAR, pour parer à toute éventualité, a importé du fuel conforme au spécifications du Sénégal. Mais il s'est trouvé qu'on a légèrement dépassé les caractéristiques (CCAI et l'alumine) exigées par Kounoune. C'est pourquoi la centrale n'a pas accepté ce fuel, pour préserver son matériel.''

D'où la recrudescence des délestages. Il n'empêche que le ministre de l’Énergie dit avoir recouru à la solution qui consiste à ''faire fonctionner la centrale de Kounoune non pas avec du fuel, mais au gasoil''. ''Toujours selon la ministre, la centrale n'est pas faite pour fonctionner avec du gasoil; ce qui rend sa capacité limitée.

''En ce moment, nous sommes en train d’acheminer les camions sur place pour qu'elle puisse fonctionner 24/24 avec du gasoil'', rassure-t-elle La dette de 49 milliards que la Senelec doit à la SAR, le ministre de l’Énergie la trouve normale. ''On sera toujours débiteur de la SAR, car la raffinerie nous vend à crédit. La Senelec achète le produit et vend de l'électricité aux consommateurs sur deux mois avant de recevoir le paiement.

Alors que la SAR est payée sur un délai d'un mois'', explique-Mme Seck. Devant cette situation, elle trouve normal qu'il y ait de temps en temps des tensions de trésorerie. Mais pour le ministre, ''le seul combat qui mérite d'être mené, c'est de faire en sorte que l'électricité soit disponible pour les populations.''

 Commentaires