Me Augustin Senghor apprécie la qualification de l’Algérie et du Nigéria en 8èmes de finale du Mondial Brésilien comme le resultat d’un nivellement de valeurs entre le football africain et celui des autres continents. Le président de la fédération sénégalaise de football qui relève, les problèmes managériaux et comportementaux, pense toutefois, que les deux derniers représentants du continent, peuvent aller loin dans la compétition, s’ils s’imposent devant leurs adversaires respectifs.
La qualification de l’Algérie et du Nigéria en 8èmes de finale de la Coupe du monde est le résultat d’un nivellement des valeurs entre le football africain et celui des autres continents. C’est l’analyse qu’en fait Me Augustin senghor, à l’issue du premier tour.
« On se rend compte qu’il y a un nivellement des valeurs. Ces deux équipes sont passés au deuxiéme tour parce qu’elles sont été constantes sur l’ensemble de leurs matchs. Il y a moins d’erreurs individuelles. Elles ont une base arriére très solide avec de bonnes défenses et des gardiens très performants. Sur les matchs à éliminations directes ce sont des aspects qui comptent», avise t-il.
Le président de la fédération sénégalaise de football pense que les deux représentants africains en course peuvent envisager d’aller loin et de dépasser les quarts de finale, le niveau maximentale atteint jusqu’ici par l’Afrique. Notamment le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010).
«Les deux équipes peuvent aller très loin dans la compétition. Parce que sur les tableaux, on voit que, si d’aventure les deux se qualifient en quart, on peut envisager qu’une équipe africaine arrive en demi-finale parce qu’elles vont se rencontrer », souligne-t-il.
«Nous sommes arrivés dans des matchs à élimination directe. Le coup devient jouable. Sur ce genre de match couperet, n’importe quel adversaire peut battre l’autre. A ce niveau et après, ce que le Nigéria et l’Algérie ont montré, on a des chances certaines par rapport à leurs adversaires que sont la France et l’Allemagne », ajoute t-il.
Toutefois, le patron du football sénégalais n’a pas manqué de fustiger les altercations, disputes, écarts notées dans la conduite des équipes africaines au premirer tour.
«C’est la principale tare du football africain en terme de maturité. On se rencontre qu’au niveau managérial et comportemental,, il y a beaucoup de chose à revoir. On se rencontre que ce sont des choses que les joueurs n’osent pas faire en club sous peine de lourdes sanctions. Mais comme en Afrique, ils ont un statut qui leur confère presque un statut de dieux du football, ils se permettent des choses qu’ils ne se permettraient pas en clubs et dans les grandes compétitions européennes sous peines de sanctions», déplore t-il.
«C’est à niveau que le respect du maillot se joue. Voir des joueurs qui se battent dans un terrain, c’est choquant et ne contribue pas à améliorer l’image du football africain et des Africains», conclut le maire sortant de Gorée, candidat à sa propre succession.