Les journaux expliquent, dans leur livraison du weekend, les enjeux des élections municipales et départementales de dimanche.
"Des enjeux cruels", titre Enquête, qui explique que "les scrutins de dimanche ne seront pas de tout repos pour les principales formations politiques du pays et leurs figures de proue".
Avec ces élections, les partis politiques jouent "une partie de leur avenir immédiat dans les scrutins de dimanche", ajoute-t-il, soulignant qu’"une recomposition de l’espace politique national" est en perspective.
Le Quotidien partage cette analyse quand il écrit que "les municipales et les départementales sont cruciales pour les uns et les autres", dans la mesure où certains "verront leur avenir politique ralentir ou s’arrêter net", alors que d'autres "franchiront la ligne de départ d’une nouvelle carrière".
Selon ce journal, les enjeux sont surtout de taille dans les localités suivantes : Grand-Yoff, Parcelles Assainies, Thiès, Guédiawaye, Podor, La Médina, Saint-Louis, Dakar-Plateau et Mermoz Sacré-Cœur.
Walfadjri estime que "ces élections locales auront forcément un caractère national (…) car il s’agit véritablement d’une élection pour ou contre Macky Sall et son régime".
Le journal Libération évoque des "locales à enjeu national". Il s’agit d’un "test" en prélude de l’élection présidentielle de 2017, selon L’As, qui s’explique : une dizaine des 602 collectivités locales concernées par les élections "sortent du lot, attirent toutes les attentions et suscitent moult passions [en raison de] leurs enjeux nations".
Il cite Saint-Louis, Dagana, Podor, Kaffrine, Bambey, Dakar-Plateau, La Médina, Mermoz Sacré-Cœur, Grand-Yoff et Ziguinchor.
L’importance des élections inspire ce titre au chroniqueur de Direct Info : "Aux urnes, pas aux armes !"
"Le Sénégal (…) a le devoir de prouver (…) qu’il n’a nullement usurpé sa solide et bonne réputation de terre de paix", d’autant plus qu’il est "un ilot de démocratie dans une Afrique (…) traversée par des courants contraires".
Le Soleil s’intéresse à l’organisation des élections. "Tout est fin prêt pour un bon déroulement du scrutin. La CENA (Commission électorale nationale autonome) va déployer 7.000 superviseurs et 13.000 contrôleurs", rapporte ce journal.
Sud Quotidien pose "l’équation de la participation". "Il y a de fortes chances que des électeurs, ne se retrouvant pas dans la multitude de listes et ne comprenant pas les mécanismes du scrutin, s’abstiennent" d’aller voter, rapporte Sud Quotidien, citant un observateur de la politique.