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Les professionnels de la santé invités à se former en secourisme de base
Publié le samedi 28 juin 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© aDakar.com par DF
Le Salon internationale de la santé et du matériel médicale de Dakar (SISDAK) se poursuit
Dakar, le 27 Juin 2014- Le Salon internationale de la santé et du matériel médicale de Dakar (SISDAK) se poursuit dans la capitale sénégalaise en présence du ministre de la santé et de l`action sociale.


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Le directeur général du Samu national, professeur Mamadou Diarrrah Bèye, a invité vendredi à Dakar les professionnels de santé à se former en secourisme de base, indiquant que cela est capital dans la chaîne de survie.

‘’Au-delà du personnel de santé, je pense qu'il s’agit de former même le public qui constitue le premier maillon de la chaîne de survie’’ a-t-il indiqué, lors d’une conférence publique à la 6ème édition du Salon internationale de la santé et du matériel médicale de Dakar (SISDAK).

‘’Ils (les professionnels) doivent s’approprier les gestes en secourisme de base, a-t-il dit, parce qu’on est de plus en plus confronté à des types d’urgences, comme les comas et les accidents vasculaires cérébrales’’.

Ouvert jeudi sur le thème : ‘’La santé, facteur d'émergence économique et sociale’’, l’édition de cette année est jumelée au deuxième Salon de la santé des Etats membres de l’organisation de la conférence islamique (OCI-HEALTH EXPO), après la Tunisie en 2012.

Selon le professeur Bèye, il y a également les malaises cardiaques qui se passent souvent à domicile et où les premiers témoins de l’accident ont un rôle très important à jouer pour pouvoir apporter des gestes de survie.

‘’Nous avons aussi prévu de former des ambulanciers, des infirmiers, mais également des médecins en provenance de différentes structures de santé du pays sur la réanimation cardio pulmonaire de base, mais aussi de l’utilisation du défibrillateur externe qui de plus en plus, devient non médical'', a t-il dit.

Pr Mamadou Diarrrah Bèye a souligné que même dans les bâtiments publics il est de nos jours important de disposer de ces défibrillateurs, parce que le public peut et doit l’utiliser. ''On doit lui apprendra comment s’en servir’’ a-t-il dit.

Selon lui, dans certains pays du sud, même pour obtenir le permis de conduire, il est obligatoire d’obtenir un certificat en secourisme. ‘’Donc c’est devenu quelque chose d’obligatoire’’, a t-il insisté.

Au Sénégal, a ajouté Pr Bèye, il faudra faire de sorte qu’il n’appartienne plus seulement aux conducteurs et ambulanciers de la Présidence de la République d’en disposer, mais que cela puisse être étendu à l’ensemble du système de santé.

Il a indiqué que tous ceux qui en expriment le besoin pendant la durée du SISDAK (26-29 juin) peuvent rentrer dans le calendrier de formation du Samu national pour ''bénéficier du secourisme de base qui est un acte de civisme''.

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