La sélection ivoirienne, éliminée mardi soir, pour la troisième fois de suite au 1er tour de la Coupe du monde, est en passe de finir son cycle sans marquer l’histoire.
Après les ‘’poules de la mort’’ dont ils avaient hérité lors de ses deux précédentes participations au Mondial en 208 et en 2010 ayant débouché sur leur sortie prématurée de la compétition, les Eléphants avaient l’opportunité de se ressaisir au Brésil.
Avec un groupe C (en compagnie de la Colombie, du Japon et de la Grèce) largement à leur portée, nombre d’observateurs les voyaient au 2e tour. La bande à Didier Drogba a à nouveau déçu, échouant à l’ultime minute de la partie face à la Grèce (1-2), mardi soir, alors qu’elle avait juste besoin d’un nul pour accéder enfin au 2e tour du Mondial.
C’est quasiment la dernière chance de cette génération dorée qui n’a encore rien gagné. Comme au Mondial, elle peine également à s’imposer en phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) dont elle a disputé cinq éditions. Avec des résultats en deçà des attentes. Les meilleurs résultats étant les deux finales perdues en 2006 face à l’Egypte et à la Zambie en 2012.
L’échec de ‘’Brésil 2014’’ est comme une sonnerie du tocsin pour cette génération au vu de l’ampleur de la désillusion et de l’âge assez avancé des cadres. Le gardien de but Copa Barry (34 ans), les défenseurs Kolo Touré (33 ans), Arthur Boka (31 ans) et Didier Zokora (33 ans) et l’attaquant Didier Drogba (36 ans) sont plus proches de la sortie.
Il ne serait pas étonnant de les voir mettre un terme à leur carrière internationale. A moins que la perspective d’une énième et dernière tentative de conquête de la CAN l’année prochaine au Maroc ne les décide à continuer l’aventure avec les Eléphants.
Quelle que soit la tournure qu’ils ou certains de ces trentenaires vont donner à leur carrière internationale, l’équipe ivoirienne dispose déjà d’un noyau dur qui peut lui permettre de se passer d’une transition douloureuse. Avec Yaya Touré et Gervinho en leaders techniques et une jeune garde symbolisée par le prometteur arrière latéral droit, Serge Aurier (21 ans), les Eléphants sont bien outillés pour repartir à l’abordage.