L’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) a démarré hier sur l’étendue du territoire national. Ils sont 230.000 candidats à se présenter cette année. Ils vont, pendant deux jours, composer dans neuf épreuves obligatoires et une facultative.
Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) 2014 ont commencé dans de bonnes conditions, selon les chefs de centre interrogés. A 7h 45mn, presque tous les candidats étaient déjà en classe au centre Alioune Gaye de Diamaguène dans la banlieue dakaroise, selon Djibril Ndiaye, le chef du centre. Pas de retard noté ni pour les candidats ni pour les surveillants. «Tout le monde est venu à l’heure. On a convoqué les surveillants à 7h 30mn et la majeure partie des élèves étaient déjà là à 7h 45mn. On a commencé à 8h00 comme prévu», a-t-il fait savoir.
A 10h, les candidats se précipitent vers leur salle d’examen respective pour réfléflir sur la deuxième épreuve de «production de compétences», auparavant appelée rédaction. Après le «Contrôle des ressources» ou texte suivi de questions, les candidats profitent de leur pause pour prendre le petit déjeuner. Les plus distraits étaient déjà en train de jouer dans la cour. Ils sont au nombre de 183 à passer l’examen du Cfee sur 189 inscrits, car 6 d’entre eux sont absents.
Au centre Malick Diop de Thiaroye-Sur-Mer, le constat est presque le même. Les candidats ont composé sur le «Contrôle des ressources» à 8h. «Pour le moment, tout est en ordre. Les élèves ont déjà commencé. On a quelques retardataires, mais il y a une marge de tolérance de 30 minutes après le démarrage des épreuves», a expliqué Dioula Camara, le chef de centre. Sur place, tout est calme. Les élèves sont presque tous en classe. Assis à deux par table, chacun se concentre sur sa copie. Deux surveillants veillent sur eux. «Les candidats sont nombreux. Ils sont 387 pour neuf salles de classe. On est obligé de mettre deux par table», a soutenu M. Camara. En effet, l’Inspection de l’éducation et de la formation de Thiaroye compte 25 centres avec un effectif de 6.282 candidats. Pendant une heure, un silence de mort régnait dans la cour de l’école. A 9h, à peine sortis des classes, les élèves envahissent la cour. Les garçons, plus distraits, commencent déjà à jouer. Le brouhaha qui règne dans la cour laisse deviner la joie des candidats. «Les épreuves étaient abordables. C’était vraiment facile», s’est réjouie Marie Dieng, candidate au centre Malick Diop. Une opinion partagée par ses camarades du centre El Hadji Doudou Mbathie de Hann-Bel-Air. «Avant le début des épreuves, on a eu un peu peur. Mais lorsqu’on reçu les copies, on s’est rendu compte que ce n’était pas trop compliqué», ont dit Mami Racky Fall et ses amis.
Cependant, pour Papa Jean Ousmane Diatta, trouvé au centre Malick Diop de Thiaroye-Sur-Mer, «la conjugaison était un peu difficile». Les chefs de centre pour leur part se disent satisfaits du déroulement des examens. Du centre Malick Diop de Thiaroye-Sur-Mer à El Hadji Doudou Mbathie de Hann-Bel-Air, aucun problème n’a été signalé. Les absents n’étaient pas assez nombreux.
Mariama DIEME (stagiaire)
TAMBACOUDA : Les filles dépassent les garçons de plus de 414
Cette année, dans la région de Tambacounda, ce sont au total 10.212 candidats qui se présentent pour décrocher leur premier parchemin : le Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee). Ils sont constitués de 4899 garçons contre 5.313 filles. Ils sont répartis dans 76 centres. Le nombre de filles dépasse de plus de 414 celui des garçons. Le nombre de candidat est passé de 8.670 en 2013 à 10.212 cette année. Soit une hausse de 1.542. Et ce sont 926 enseignants qui sont mobilisés.
Après la traditionnelle visite des centres d’examen, l’inspecteur départemental de l’éducation et de la formation, Domining Diouf, s’est dit satisfait des dispositions prises par les parents d’élèves et les directeurs d’école pour accueillir les examinateurs. Sauf à Bounama Diallo, une école de la commune où seul le gardien a accueilli ce beau monde. Les parents d’élèves tout comme la direction n’ont pas, regrette l’inspecteur Diouf, pris les dispositions pour accompagner et mettre les examinateurs dans les meilleurs conditions de travail. Le nouvel inspecteur d’académie, Alassane Niane, s’est félicité de l’application des dispositions. L’adjoint au préfet Ibra Mbodji constate que c’est le professionnalisme qui est de mise dans l’organisation.
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