(Envoyé spécial) - La couverture médiatique de la campagne électorale n’est pas du tout facile pour les journalistes correspondants et autres envoyés spéciaux ici à Thiès. C’est un casse-tête chinois pour les professionnels de l’Information que de couvrir les activités surtout des candidats prétendant au poste de maire.Le président de l’Association de la presse locale, Ibrahima Ndiaye, explique cette situation par le fait que les coalitions n’ont pas un agenda précis et respectent très rarement l’heure annoncée pour la tenue d’une activité.
Comment parler de la campagne électorale à Thiès quand pour obtenir la moindre information le journaliste est obligé non seulement de passer des coups de fil en à plus finir mais aussi à se pavaner dans les quartiers à la recherche de meetings ou de caravanes des coalitions pour espérer écrire un article ?
Même si c’est le métier qui l’oblige, force est de constater que c’est un casse-tête chinois pour les correspondants et les envoyés spéciaux d’assurer correctement la couverture médiatique de la campagne électorale. Le président de l’Association de la presse locale à Thiès n’est pas allé par quatre chemins pour souligner, sans ambages, que : « la principale difficulté est que tous les candidats ne donnent pas leur calendrier pour faciliter la tâche aux journalistes. Il n’y a pas de programmation à proprement parler. Pour Ibrahima Ndiaye, c’est souvent des invitations spontanées, à deux heures de la manifestation et en plus, ils (candidats, Ndlr) ne respectent pas l’heure indiquée ».
« Je puis vous dire que rares sont les journalistes qui disposent de moyens venant des rédactions centrales pour exercer correctement leur métier. Ils fonctionnent avec les moyens du bord », a-t-il déploré.
En plus des difficultés de programmation des activités des candidats, Ibrahima Ndiaye par ailleurs correspondant de la radio Zikfma a rappelé aussi la pléthore de listes dans le département de Thiès qui complique davantage la couverture ».
Pour leur faciliter la tâche, il invite les candidats à donner leur agenda politique, tout en indiquant le lieu et l’heure du démarrage des activités. Ce qui permettra aux journalistes de s’organiser au préalable pour leur déplacement ».