CEDEAO : les taxes aériennes supprimées dès 2026 pour booster la mobilité régionale

News

Économie

Article

Économie

Publié le jeudi 11 decembre 2025 | aDakar.com

© aDakar.com par PMD
Le président Bassirou Diomaye Faye au 65e sommet ordinaire de la CEDEAO
Abuja, le 7 juillet 2024 - Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a pris part, ce dimanche, au 65e sommet ordinaire de la CEDEAO au Nigeria.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a adopté une réforme majeure destinée à faire chuter le coût des voyages dans l’espace communautaire. À partir du 1er janvier 2026, les États membres supprimeront l’ensemble des taxes sur le transport aérien et appliqueront une réduction de 25 % sur les redevances passagers et de sécurité.

Cette décision des Chefs d’État et de Gouvernement, entérinée par un Acte additionnel, marque l’une des transformations les plus ambitieuses du secteur aérien ouest-africain depuis deux décennies.

En abolissant les principales taxes et en allégeant les redevances, la CEDEAO entend répondre à un problème structurel :
les tarifs aériens élevés, souvent pointés comme un obstacle au tourisme, au commerce intra-régional et à la libre circulation des personnes.

L’initiative vise à offrir une alternative plus accessible aux populations de la région, où les billets d’avion figurent parmi les plus coûteux au monde par rapport au revenu moyen.

La mise en œuvre de la réforme sera pilotée par la Commission de la CEDEAO. Un Mécanisme régional de surveillance économique du transport aérien suivra l’exécution des nouvelles règles et évaluera leurs effets sur les prix des billets, le trafic passagers, la compétitivité des compagnies régionales, ainsi que l’intégration économique des États membres.

Pour l’organisation, cette réforme devrait permettre une baisse significative des tarifs aériens ; un accroissement du trafic et une meilleure fréquentation des lignes intra-régionales ; un renforcement des compagnies locales, aujourd’hui pénalisées par des coûts d’exploitation élevés et une intégration économique renforcée grâce à une connectivité accrue entre les quinze pays membres.

Cette décision s’inscrit dans la vision d’une mobilité régionale fluide, moteur de développement économique et d’intégration ouest-africaine.

KM

Commentaires