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Primature : de nouvelles orientations pour “un gouvernement d’engagement”
Publié le lundi 8 septembre 2025  |  Agence de Presse Sénégalaise
Installation
© aDakar.com par BL
Installation du Comité de commémoration du 80ᵉ anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye
Dakar, le 17 août 2024 - Le Premier ministre Ousmane Sonko a installé officiellement le Comité de commémoration du 80ᵉ anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye présidé par le Professeur Mamadou Diouf.
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Le nouveau gouvernement est une équipe dont il sera attendu un engagement quotidien afin que ses membres puissent donner le meilleur d’eux-mêmes en travaillant “sept jours sur sept”, a déclaré le Premier ministre, Ousmane Sonko, se disant sûr que la nouvelle équipe qu’il dirige sera à la hauteur des défis auxquels le pays se trouve confronté.

”C’est un gouvernement de travail, d’engagement. Et comme je l’ai toujours fait à la tête de ce gouvernement depuis que nous sommes aux affaires, je serai intransigeant et très exigeant”, a déclaré le chef du gouvernement lors de l’annonce de la liste du nouveau gouvernement, samedi soir.

”Je demanderai à chaque ministre de donner le meilleur de lui-même pour travailler 7 jours sur 7, 24h sur 24. Le président de la République me soumet à cette même exigence en tant que Premier ministre”, a-t-il dit.

Le Premier ministre a remercié les sortants en soulignant que la confiance placée en eux par le président de la République n’est pas liée à leur présence ou non au sein du gouvernement.

De même, a-t-il adressé ses encouragements aux nouveaux arrivants en leur rappelant, ainsi qu’à ceux qui continuent leur mission, que le gouvernement qu’il dirige “ne sera pas un gouvernement de villégiature”.

‘‘Attente et forte préoccupation”

Le chef du gouvernement a ensuite fait “quelques observations” relativement aux “grandes orientations du nouveau gouvernement en évoquant, en premier lieu, le ministère de la Justice, “placé au sommet de la hiérarchie gouvernementale, juste après le Premier ministre”.

”Cela dénote de l’importance que nous accordons à ce secteur [faisant l’objet] d’une attente forte de tous les Sénégalais, mais aussi une préoccupation de l’agenda du président de la République depuis son programme [présenté à l’élection présidentielle] jusqu’à la Vision 2050″, a-t-il commenté.

Il promet que le gouvernement va veiller, en termes de réformes, à faire comme du point de vue du fonctionnement du secteur de la justice, “que cet outil se réconcilie avec les Sénégalais et reconquiert la confiance de l’ensemble des Sénégalais”.

Il est ensuite revenu sur la question de l’emploi, “une préoccupation légitime de l’ensemble des Sénégalais et singulièrement de la jeunesse”, une problématique interpellant le gouvernement sénégalais “comme tous les gouvernements du monde”.

Selon lui, c’est cette donnée qui a conduit à placer le département de l’Emploi “à côté de la Formation professionnelle et technique, comme deux aspects complémentaires des politiques publiques”, sous la tutelle de Moustapha Ndieck Sarré.

Il a ensuite précisé les nouvelles orientations du ministère de la Pèche et de l’Economie maritime, anciennement ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires dans le précédent gouvernement.

“C’est vrai que construire des infrastructures, c’est important, mais notre priorité, c’est de bâtir une économie, ce qui commence par le secteur primaire, l’agriculture, l’élevage, la pêche et la bonne gestion des ressources halieutiques”, un processus devant être complété par une industrialisation du pays, a indiqué le chef du gouvernement.

“C’est pourquoi nous avons voulu, à côté de la pêche, mettre l’accent sur l’économie maritime”, les fleuves et les mers permettant de développer “un ensemble d’activités” autour des espaces, a ajouté Ousmane Sonko.

Concernant le ministère des Infrastructures, il a indiqué le nouveau pouvoir a constaté, à son arrivée, “un émiettement et un éclatement de la question infrastructurelle avec des directions des infrastructures dans quasiment tous les ministères”, du ministère de l’Intérieur à celui de l’Enseignement supérieur, en passant par la Justice, la Santé et l’Education nationale.

“Cet émiettement a produit deux effets néfastes”, dont le premier se traduit par “l’affaiblissement de la qualité dans l’exécution et la maîtrise des coûts, mais également un problème de transparence tel que révélé par toutes les études qui ont été faites sur les grands programmes” d’infrastructures, a-t-il souligné.

Sur cette base, “d’un commun accord avec le président de la République”, il a été décidé de “revenir à un organe centralisé”, sans que cela induise “des lenteurs” dans l’exécution des programmes, selon le chef du gouvernement.

S’agissant du ministère de la Culture, il a d’abord rappelé l’assertion de l’ancien président de la République Léopold Sédar Senghor, selon laquelle la culture est au début et à la fin de tout développement.

Une communication ”bien organisée”

Il a expliqué que ce département a été rattaché à l’Artisanat et au Tourisme puisque ces différents secteurs concernent “des activités extrêmement complémentaires”, notant que cette option dénote également de l’importance que le gouvernement donne à “cette banche importante des politiques publiques”, à savoir la culture et les industries créatives.

Il a enfin justifié la création d’un poste de secrétaire d’Etat spécifique chargé de porter la parole du gouvernement et chargé des Relations avec les institutions, sous la tutelle du Premier ministre.

Selon Ousmane Sonko, quelle que soit la qualité de l’action gouvernementale, elle ne peut avoir de pertinence que par la communication qui l’accompagne à travers les différents instruments de communication qui existent déjà, à travers le pôle communication de la présidence de la République et le Bic-Gouv, le Bureau d’information et de communication du gouvernement.

Il reste que malgré tout, la communication du gouvernement doit être “bien organisée”, d’où selon lui l’importance d’avoir érigé cette fois-ci un poste de secrétaire d’Etat “spécifique pour porter la parole gouvernementale mais également gérer les relations avec les institutions en particulier l’Assemblée nationale”.

Ousmane Sonko a fait valoir que la nouvelle équipe résulte de la prise en compte de ces nouvelles orientations, se disant sûr que la nouvelle équipe “sera à la hauteur pour relever les défis qui nous attendent”.
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