Le directeur général du Centre international du commerce extérieur a tiré le bilan à mi-parcours de l’organisation de la 22e édition de la foire internationale de Dakar. Face aux journalistes, Cheikh Ndiaye a annoncé que toutes les conditions sont réunies pour prolonger la durée de ce rendez-vous commercial. «Tout le monde est conscient que la foire commence le 28 novembre et se termine le 11 décembre prochain. Mais du fait d’un petit flottement de deux ou trois jours noté au départ et l’envie des exposants et commerçants de disposer encore de quelques jours, nous trouvons ainsi les raisons qui justifient ces quatre jours de plus ».
Répondant à la question de savoir si les exposants vont encore payer, le directeur général précise que la « somme que les exposants ont payé du 28 novembre au 11 décembre concerne le paiement de leur outil d’exploitation composé de stand, d’eau, d’électricité entre autres », alors « pour ces quatre jours ce ne serait pas un service gratuit ». Reste à savoir combien ces commerçants vont payer. Le directeur général ne donne pas de montant avant de consulter ses collaborateurs. Ce qu’il faut par contre, selon M. Ndiaye, c’est que les exposants aient droit à un prix forfaitaire concernant le paiement de ces quatre jours rajoutés à la durée officielle de la tenue de la foire.
Lors de cette conférence de presse, des dysfonctionnements ont été relevés au plan de l'organisation. Certains exposants sont restés des jours sans avoir de stand. D’autres qui avaient fait leur réservation ont pourtant exposé à l’air libre. La connexion internet a également été évoquée. Le débit alloué a été trop faible. A ce propos, Cheikh Ndiaye déclare que « la demande est plus forte que l’offre ». L’année prochaine « on va tenir compte de cet aspect. Pour expliquer la fourniture insuffisante de l’électricité, le directeur général du Cices dira qu’ « il y a trop de branchements clandestins ; nous avons même loué des groupes électrogènes. Seulement, s’ils marchent au même moment, ils ne peuvent pas satisfaire la demande. Ça devient à la limite un danger. Il faut qu’on arrête tout ça »