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Cour pénale internationale (CPI) : le Sénégal condamne les sanctions américaines visant des juges, dont un Sénégalais
Publié le jeudi 21 aout 2025  |  aDakar.com
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Cour pénale internationale (CPI) : le Sénégal condamne les sanctions américaines visant des juges, dont un Sénégalais
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Le Sénégal a fait part de son “étonnement” à la suite des sanctions prises par les États-Unis d’Amérique contre quatre magistrats de la Cour pénale internationale (CPI), dont le juge sénégalais Mame Mandiaye Niang.

“Le Sénégal a appris avec étonnement les sanctions américaines contre quatre magistrats de la Cour pénale internationale”, réagit le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Dans un communiqué parvenu jeudi à l’APS, il signale que le juge sénégalais Mame Mandiaye Niang fait partie des personnes visées par les États-Unis d’Amérique.

Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères dénonce une “grave atteinte” à l’indépendance de la justice internationale.

“Le Sénégal invite les autorités américaines à retirer ces sanctions qui constituent une grave atteinte au principe de l’indépendance de la justice et au droit des magistrats de la [CPI] d’exercer de façon libre et sereine le mandat qui leur est confié par les 125 États parties au statut de Rome”, a-t-il écrit.

Le statut de Rome définit les compétences de la Cour pénale internationale.

Premier pays à l’avoir ratifié, le Sénégal réaffirme sa “pleine solidarité” avec Mame Mandiaye Niang et les autres magistrats concernés par les sanctions américaines.

Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères dit assurer la CPI de son “soutien indéfectible”.

Le Sénégal, par le communiqué dudit ministère, appelle les États membres de la Cour pénale internationale à “réaffirmer leur solidarité” envers ladite juridiction “et à redoubler d’efforts pour s’assurer que les magistrats et tout le personnel de la Cour puissent remplir leur mission en toute indépendance, sans menaces ni restrictions”.

Dans un communiqué publié mercredi, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, reproche à Nicolas Guillou (France), Nazhat Shameem Khan (Fidji), Mame Mandiaye Niang (Sénégal) et Kimberly Prost (Canada) d’avoir “directement participé aux efforts déployés par la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des États-Unis ou d’Israël, sans le consentement de l’un ou l’autre de ces pays”.
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