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Presse/Afrique de l’Ouest: politique, réformes et économie
Publié le vendredi 4 juillet 2025  |  Agence de Presse Africaine
Cinq
© AFP par DR
Cinq choses à savoir sur le Sénégal
Vue générale des journaux en vente dans une rue de Dakar le 16 février 2024. Le 15 février 2024, le Conseil constitutionnel du Sénégal a annulé le report de l`élection présidentielle de ce mois-ci, une décision historique qui ouvre un champ d`incertitude pour l`Occident traditionnellement stable.
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L’actualité ouest-africaine met en lumière ce vendredi des dynamiques politiques tendues, des réformes controversées, des violences dénoncées et des ambitions économiques affirmées, du Nigéria au Sénégal, en passant par le Mali, le Bénin et la Côte d’Ivoire.

Au Nigéria, le ministre du Territoire de la capitale fédérale, Nyesom Wike, et le Congrès démocratique africain (ADC) se sont livrés jeudi à une passe d’armes verbale, après que l’ADC a accusé le président Bola Tinubu d’être à l’origine des difficultés actuelles rencontrées par les Nigérians, selon The Punch. Lors de sa conférence de presse mensuelle à Abuja, Wike a balayé d’un revers de main l’idée d’une coalition politique en vue des élections de 2027, affirmant que seul le Parti démocratique populaire (PDP) est en mesure de vaincre le président sortant. Il a également déclaré que les Nigérians ne considéraient pas l’ADC comme une alternative crédible.

Au Bénin, le capital des entreprises, qui présente plusieurs dimensions de productivité supérieures à la moyenne africaine, reste encore faiblement mobilisé. Cette situation s’explique notamment par la prédominance du secteur informel et les contraintes structurelles freinant le développement des entreprises de taille intermédiaire et des grandes entreprises. Le quotidien La Nation indique que le pays compte 2000 entreprises pour 100 000 habitants, « une densité bien supérieure à la moyenne africaine ».

Au Mali, les membres du Conseil national de transition (CNT) ont adopté jeudi une modification de la Charte de la transition, ouvrant la voie à l’éligibilité du président de la transition, Assimi Goïta, et de ses collaborateurs à la prochaine élection présidentielle. Selon Maliweb, 131 voix se sont prononcées en faveur de cette révision. D’après L’Essor, la nouvelle Charte accorde au président de la transition un mandat de cinq ans renouvelable, autant de fois que nécessaire, jusqu’à la pacification du pays. Assimi Goïta pourra également se présenter à la présidentielle qui mettra fin à la transition.

En Côte d’Ivoire, Fraternité Matin souligne que Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, bien que radiés de la liste électorale et donc inéligibles pour le moment, sont autorisés à collecter les parrainages nécessaires pour la présidentielle d’octobre 2025. Ils doivent, comme tous les autres candidats, recueillir 1 % de l’électorat dans au moins 50 % des districts autonomes et régions. Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahim Kuibiert Coulibaly, a assuré que « la CEI ne fait pas d’obstacle » à aucune candidature, déclarant : « Si vous êtes candidats ou non, ça ne regarde pas la CEI ».

Par ailleurs, la Banque nationale d’investissement (BNI) de Côte d’Ivoire a présenté jeudi 3 juillet à Abidjan ses résultats financiers pour l’exercice 2024. Selon Abidjan.net, le total bilan s’élève à 2 358 milliards FCFA, en hausse de 34 % par rapport à 2023. Cette performance renforce la position de la BNI comme troisième institution bancaire du pays, avec l’ambition d’atteindre le top 2 d’ici 2026.

Au Sénégal, Le Monde Afrique revient sur deux affaires de violences policières, à Rosso et à Dakar, ayant entraîné la mort de trois jeunes hommes fin juin. Ces drames ont ému l’opinion publique et relancé le débat sur l’impunité dont bénéficieraient les forces de l’ordre, jusqu’au plus haut sommet de l’État.

En outre, Le Soleil rapporte que le président Bassirou Diomaye Faye a demandé, en Conseil des ministres, l’élaboration d’une stratégie de rationalisation des instruments publics de financement, impliquant des structures telles que la CDC, la BNDE, la DER/FJ, la BHS, la LBA, le FONGIP ou encore le Fonamif. Le Premier ministre Ousmane Sonko s’est vu confier de nouvelles attributions, notamment l’opérationnalisation de la coopération avec le Moyen-Orient et l’Asie.

Concernant la reprise des relations avec le Fonds monétaire international (FMI), Le Quotidien indique que le gouvernement sénégalais a commandité un audit des finances publiques, mené par le cabinet Forvis Mazars. Le FMI, prudent, refuse pour l’instant de s’engager, exigeant des clarifications sur les falsifications présumées sous l’ancien régime. En attendant, les autorités sénégalaises affirment pouvoir relever l’économie nationale sans l’appui de l’institution internationale.

ODL/ac/Sf/APA
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