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Environnement : L’Assemblée nationale relance le débat sur la loi anti-plastique, cinq ans après son adoption
Publié le mardi 17 juin 2025  |  aDakar.com
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© aDakar.com par DR
Environnement : L’Assemblée nationale relance le débat sur la loi anti-plastique, cinq ans après son adoption
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Cinq ans après l’adoption de la loi n°2020-04 interdisant les plastiques à usage unique, le Sénégal engage une réflexion nationale pour évaluer son application et son impact. Les Journées de réflexion sur la loi relative au plastique ont été officiellement lancées ce mardi 17 juin 2025 à Dakar par Alioune Ndao, président de la Commission des délégations de l’Assemblée nationale, représentant le président de l’Institution, El Malick Ndiaye.

Organisé en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cet événement ambitionne de dresser un bilan critique de la mise en œuvre de la législation antiplastique et d’identifier les ajustements nécessaires pour renforcer son efficacité.

« Cette loi ambitieuse marque un tournant dans la gestion des déchets plastiques, mais il est impératif d’en évaluer l’impact réel sur le terrain », a déclaré M. Ndao dans son allocution d’ouverture.

Adoptée en janvier 2020, la loi vise à réduire la pollution plastique croissante, estimée à 200 000 tonnes de déchets plastiques produits chaque année au Sénégal, avec un taux de recyclage encore marginal. Elle interdit les plastiques à usage unique, instaure un système de consigne pour les bouteilles et responsabilise les producteurs à travers le principe de responsabilité élargie.

Mais malgré cet arsenal juridique, les défis demeurent : persistance des plastiques non recyclés, faiblesse des mécanismes de suivi, sensibilisation limitée des populations, et manque de moyens pour les collectivités locales.

Les Journées de réflexion réunissent un large éventail d’acteurs : parlementaires, représentants de l’administration, collectivités territoriales, industriels, chercheurs, ONG et partenaires techniques. Tous sont invités à participer activement à l’élaboration de recommandations concrètes, pour que la loi tienne ses promesses et s’adapte aux réalités du terrain.

Alioune Ndao a salué l’accompagnement technique et financier du PNUD, tout en soulignant l’importance d’un dialogue multi-acteurs pour bâtir des politiques publiques environnementales durables.

« Nous devons penser à l’avenir. Cette loi n’est pas une fin en soi, mais un levier pour assurer un environnement plus sain aux générations futures », a-t-il insisté.



KONE M.
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