Sénégal : pour une meilleure éducation sanitaire des jeunes

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Publié le lundi 10 mars 2025 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Siège du Ministère de la Santé

Dr Fandène Badji, directeur des services de santé essentiels au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a plaidé vendredi à Dakar en faveur d’une éducation sanitaire renforcée pour les jeunes et les adolescents.

« Il est essentiel aujourd’hui de promouvoir des comportements à moindre risque en renforçant l’éducation sanitaire des adolescents et des jeunes, en particulier ceux en situation de vulnérabilité, afin de leur garantir une vie saine et sécurisée », a-déclaré Dr Fandène Badji.

Le Directeur des services essentiels de santé s’exprimait lors de la clôture du Projet d’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes (PASSAJE), mis en œuvre au Sénégal de mars 2022 à février 2025 par l’organisation ChildFund, en partenariat avec les ministères de l’Éducation nationale et de la Santé et de l’Action sociale.

Selon Dr Badji, le projet PASSAJE s’inscrit dans l’axe stratégique 3 du Plan stratégique santé de la reproduction-nutrition du Sénégal, qui vise à renforcer la santé des adolescents et des jeunes. Cet axe transversal joue un rôle clé dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.

« La santé des adolescents et des jeunes est une priorité nationale et constitue un levier essentiel du développement durable de notre pays. Nous lançons aujourd’hui un appel à tous les acteurs – gouvernement, collectivités territoriales, société civile, partenaires techniques et financiers – pour s’engager résolument dans l’élargissement des interventions efficaces mises en place dans le cadre de ce projet », a souligné Dr Badji.

De son côté, Dr Alassane Drago, directeur national de ChildFund Sénégal et Guinée, a rappelé que le projet PASSAJE a permis de sensibiliser plus de 25 000 jeunes sur la santé menstruelle et reproductive, dans 16 écoles et 16 communautés des régions de Diourbel et Thiès.

« Investir dans le bien-être des jeunes, c’est garantir un impact durable sur le développement du capital humain et assurer la prospérité de la nation », a-t-il conclu.

TE/Sf/APA

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