L’administration du Trésor fait face à une crise de confiance majeure depuis l’affaire des 125 milliards de francs de transactions suspectes, et les critiques acerbes des experts-comptables. Il y’a aussi les révélations du rapport de la Cour des comptes qui viennent rajouté de l’huile sur le feu.
L’enquête ouverte pour élucider l’étrange cambriolage perpétré dans les locaux de la Direction de l’informatique du Trésor bat son plein à la Sûreté urbaine de Dakar. Après un flot de suspicions, une cacophonie de commentaires après les révélations du journal L’Observateur sur ce mystérieux cambriolage, l’heure est désormais à l’action. En effet selon des informations, l’enquête a connu une nette accélération avec des auditions en cascade tout au long de la journée du jeudi 6 mars.
Parmi les personnes interrogées, la meme source informe qu’il concernait certains occupants des bureaux cambriolés. Egalement, la directrice de la Direction de l’informatique du Trésor a également été convoquée. Après ces auditions marathon, ils ont été autorisés à repartir libres, tout en restant à la disposition de la police pour toute réquisition ultérieure.
Au delà des auditions, les enquêteurs ont aussi procédés à l’exploitation des caméras de surveillance (celles de la Direction de l’informatique du Trésor et celles d’un commerce multiservice situé en face du bâtiment) destinée à identifier les cambrioleurs. Mais il se trouve que le travail rencontre un obstacle majeur vu la faible résolution des images enregistrées de nuit explique la source. Ce qui complique l’identification des suspects.
Toutefois, l’enquête se poursuit sous la supervision de la Sûreté urbaine de Dakar, qui tente d’élucider les circonstances exactes de ce cambriolage et d’identifier les auteurs de ce vol hautement suspect.