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Sénégal : un député veut faire abroger la loi d’amnistie
Publié le mardi 18 fevrier 2025  |  Agence de Presse Africaine
Allocution
© aDakar.com par PAN
Allocution du président Malick Ndiaye à l`Assemblée nationale de Côte d`Ivoire
Abidjan, le 20 janvier 2025 - Le président de l`Assemblée nationale du Sénégal Malick Ndiaye a prononcé un discours lors de la cérémonie solennelle d’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2025 de l’Assemblée nationale.
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En décembre, le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé l’intention de son gouvernement de rapporter la loi d’amnistie votée en mars 2024, à quelques jours de la présidentielle ayant porté au pouvoir Bassirou Diomaye Faye, le candidat qu’il a choisi.

Le député non inscrit Thierno Alassane Sall a annoncé lundi 17 février 2025 le dépôt d’une proposition de loi visant à abroger la loi d’amnistie de mars 2024.

Cette nouvelle démarche parlementaire cible la loi d’amnistie adoptée le 6 mars 2024 sous le régime de l’ancien président Macky Sall -lorsque son parti détenait la majorité à l’Assemblée nationale -, aujourd’hui dans l’opposition. Le texte avait alors été voté par 94 députés contre 49 et 3 abstentions, couvrant les infractions criminelles et correctionnelles commises lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.

Le député Thierno Alassane Sall, qui déposera son texte mardi 18 février à 16 heures, estime que « les atrocités commises au Sénégal ces dernières années s’inscrivent dans la catégorie des crimes qui ne peuvent rester impunis« .

Cette initiative fait écho à l’annonce du Premier ministre Ousmane Sonko qui, le 27 décembre 2024, avait déjà exprimé son intention de faire abroger cette loi d’amnistie adoptée par ses anciens adversaires politiques. Il avait alors précisé qu’il ne s’agissait pas d’une « chasse aux sorcières » mais d’une question de « justice« .

La loi d’amnistie de mars 2024, présentée par l’ancienne ministre de la Justice Aissata Tall Sall, aujourd’hui présidente du groupe parlementaire de l’opposition, avait notamment permis la libération de plusieurs détenus politiques, dont Ousmane Sonko lui-même et Bassirou Diomaye Faye. Elle prévoyait également un mécanisme d’indemnisation pour les victimes des manifestations.

AC/Sf/APA
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