La majorité des acteurs de la filière riz "tendent à respecter" les critères de qualité dégagés de manière consensuelle par le projet d’agréage, a déclaré mercredi El Hadj Abdou Guèye, senior manager du programme "Croissance économique" (PCE) de l’USAID, selon qui des efforts restent encore à faire pour atteindre un résultat optimal.
‘’Après deux ans de pratique dans la vallée, le constat est que la majorité des acteurs tendent à respecter les trois à quatre critères sur une trentaine identifiée pour l’amélioration de la qualité du riz’’, a dit M. Guèye, à l’occasion de la restitution à Ndiaye, près de Ross Béthio, du projet d’agréage de l’USAID-PCE.
Selon l’ingénieur agronome, ce projet a mis le focus sur certains points identifiés, et leur prise en compte est considérée comme étant la voie à suivre pour avoir du bon riz en travaillant de manière inclusive avec les acteurs concernés, notamment les producteurs et les transformateurs.
‘’Nous nous sommes accordés sur un ensemble de critères que sont le taux d’humidité, l’impureté, le poids des sacs et le rendement au décorticage du paddy’’, a dit M. Guèye. Selon lui, aujourd’hui, l’objectif est de partager cette expérience et de voir comment passer à l’échelle et toucher le plus grand nombre.
Globalement, l’objectif est d’arriver à un riz de qualité uniforme pour toute la région d’une livraison à une autre, a expliqué le senior manager du projet, estimant que cela permettrait de rendre durables et de mieux pérenniser les marchés.
Le directeur du développement et de l’appui aux collectivités locales de la SAED, Amadou Thiam, a, quant à lui, rappelé que le Programme de relance et d'accélération de l'agriculture au Sénégal (PRACAS) comprend un volet qualité à côté de l’atteinte des objectifs quantitatifs.
Selon lui, le PCE mène un travail énorme sur ce volet, en incitant les producteurs à respecter, par exemple, les taux d’humidité, pour espérer un coefficient de transformation supérieur à 65 pour cent, et à prendre en compte le stockage.