Nous en savons un peu plus les raisons qui ont motivé le placement sous contrôle judiciaire de Doro Gaye arrêté en France.
Ceux qui croient qu’il ne court quasiment plus aucun risque judiciaire déchantent. Car, il ressort (concernant l’ extradition annoncée de M. Gaye) qu’en vertu de la Convention de Coopération en matière judiciaire entre les deux États (le Sénégal et la France), les autorités du pays de Marianne ont demandé des documents justificatifs à l’État requérant (c’est à dire le Sénégal) avant, tenez-vous bien, le lundi 6 Janvier prochain.
En réalité, ceux qui tiennent les manettes de la justice Française précisément de Nanterre ont estimé qu’ils n’avaient pas assez d’éléments prouvant l’implication de Doro Gaye dans le cadre de son bras de fer judiciaire avec le plaignant (Sow)
En un mot, la justice française, qui souhaite être parfaitement informée de la situation pour prendre la décision d’extradition, a demandé des éléments, c’est à dire les pièces matérielles à même de prouver les accusations portées contre Doro. C’est au juge d’instruction de les fournir.
Cependant, il a été notifié à Doro Gaye « l’interdiction de quitter » le territoire français, « le temps de la conclusion de la procédure d’extradition ».