Le Mali, Le Burkina et le Niger sont les grands absents du Conseil des ministres de la Cédéao. Depuis ce vendredi 13 décembre, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'organisation ouest-africaine sont réunis à huis clos à Abuja. Ils préparent l'agenda de la conférence des chefs d'État de la Cédéao qui se tiendra à la présidence nigériane. Quels sont les enjeux de ce Conseil des ministres ?
Dans leur session de deux jours, les ministres des Affaires Étrangères de la Cédéao ont délibéré sur des memorandums ; qui seront présentés également ce dimanche 15 décembre aux Chefs d'États. Des dossiers où il sera question de bonne gouvernance, d'intégration régionale bien sûr. Mais aussi de paix et de sécurité, notamment avec la mise en route effective de la force d'attente ouest africaine. La lutte contre le terrorisme constituant désormais une des priorités du mandat de la Commission de la Cédéao.
Durant la cérémonie d'ouverture, Omar Alieu Touray, le président de la Commission a rappelé que « cette réunion se tient dans des circonstances particulièrement difficiles à cause d'obstacles importants, notamment économiques qui requièrent l'attention de tous ».
Mali, Niger et Burkina Faso, les grands absents
Ni lui, ni le ministre des Affaires étrangères du Nigeria, hôte de ce Conseil des ministres, n'ont mentionné explicitement les trois pays du Sahel, grands absents de ce Conseil des ministres. Alors que le dernier sommet des chefs d'État en juillet 2024 a rouvert les portes des instances régionales aux dirigeants du Mali, au Burkina et au Niger et à la Guinée.... suite de l'article sur RFI