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Listes de médias reconnus : Le Cdeps saisit la Cour suprême
Publié le mercredi 11 decembre 2024  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par PMD
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) reçu par le chef de l`État
Dakar, le 18 mars 2024 - Le président de la République Macky Sall a reçu, ce lundi 18 mars 2024, les membres du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS).
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Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) a introduit devant la Cour Suprême des recours pour demander l’annulation des arrêtés du ministre de la Communication relatifs à la publication de la liste des médias conformes au Code de la presse. Le patronat de la presse parle d’abus de pouvoir et de menace sur la liberté de la presse.



Par Ousmane SOW – Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) a introduit devant la Cour Suprême des recours pour demander l’annulation des arrêtés du ministre de la Communication relatifs à la publication de la liste des médias conformes au Code de la presse. Mais ce n’est pas tout, les structures, qui ne figuraient pas sur cette liste «provisoire», avaient 72 heures pour se conformer aux exigences légales. «Il s’avère que ce délai de 72 heures, y compris pour les médias qui s’étaient enregistrés et auxquels le ministère a envoyé des notifications pour compléter le dossier, était court. Le seul problème, c’est que parmi ces notifications-là, certaines sont arrivées très tardivement, à savoir le jeudi et le vendredi. Et le vendredi déjà, le délai était arrivé à terme», a déclaré Mamadou Ibra Kane, le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps).

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Aujourd’hui, poursuit le journaliste, «nous sommes face à une situation où le ministère de la Communication, au lieu de simplement enregistrer les médias et les entreprises de presse, s’arroge le droit, de manière illégale, de déclarer quelle entreprise de presse ou bien quel média est légal». Le patronat de presse parle d’abus de pouvoir et de menace sur la liberté de la presse. Suffisant, pour lui, de dire qu’ils vont attaquer ces décisions prises par le ministère de la Com­munication. «Il y a déjà deux arrêtés pris par le ministère de la Communication en date 29 juillet 2024 et en date 4 octobre 2024», a-t-il notamment précisé. Cependant, pour le président du Cdeps, il y a d’autres actions en justice qu’ils vont intenter également. «Cela va bien au-delà des compétences du ministre de la Com­munication, et la Constitution du Sénégal, pour préserver la liberté de presse, a affirmé en son article 11 que la création d’un média n’est soumise à aucune autorisation», a-t-il conclu.

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Il faut rappeler qu’une liste provisoire de 112 entreprises de presse, sur 500, a été publiée le 3 décembre 2024 par le ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique. Cette décision avait mis en rogne le patronat de presse qui a saisi la Haute juridiction.
Ousmane.Sow@lequotidien.sn

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