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Hausse des Maladies non transmissibles : Une mauvaise alimentation en cause
Publié le jeudi 5 decembre 2024  |  seneweb
Inauguration
© aDakar.com par BL
Inauguration du nouveau service des maladies infectieuses et tropicales de l`hôpital Fann
Dakar, le 29 décembre 2020- Le président de la République a procédé, ce mardi, à l`inauguration du nouveau service des maladies infectieuses et tropicales de l`hôpital Fann de Dakar.
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Une augmentation des maladies non-transmissibles liées à l’alimentation est notée au Sénégal et dans un contexte mondial. On fait face à une persistance des problématiques de la sous-alimentation et des carences en nutriments.« Pour ce qui est des maladies, il s’agit du diabète, de l’hypertension artérielle qui augmente dangereusement et ce n’est pas seulement au Sénégal, cela augmente en même temps la charge du système de santé et il faut travailler à ne pas en arriver là » a mentionné le professeur Adama Diouf, secrétaire générale de l'association de nutrition et d'alimentation du Sénégal (Anas). Elle s’est exprimée en marge d’un symposium à l’ initiative du programme alimentaire mondiale en collaboration avec ANAS

A en croire le professeur Diouf, « l’approche alimentaire est une solution durable pour garantir un régime alimentaire sain pour prévenir » En effet, lors du dernier Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires en 2021, les pays ont réaffirmé leurs engagements en faveur de la transformation des systèmes alimentaires ». Dès lors, ajoute-t-elle, « l'instauration d'environnements alimentaires sains est un problème de santé publique majeur pourrait réduire les répercussions d'une mauvaise alimentation sur la santé des populations ». Il s’agit de promouvoir des approches et solutions durables pour une transformation significative du système alimentaire en vue de garantir l’accès à une alimentation saine équilibrée, diversifiée. Il faut des alternatives et mettre à disposition des populations des produits locaux accessibles en quantité, en qualité et à un prix abordable.

Le choix et les comportements alimentaires sont directement attribuables à ces environnements alimentaires qui sont des facteurs déterminants de l'alimentation des populations. «Effectivement, les populations font leur choix au sein de ces environnements qui sont aujourd'hui, osons le dire, inondés par des aliments malsains, de par leur teneur à un nutriment préoccupant qui est le sel, le sucre ou les matières grasses et même les additifs alimentaires. Et tous ces nutriments ont un impact néfaste sur la santé des populations au regard des statistiques nationales sur la prévalence du diabète, de l'hypertension artérielle, des cancers et tant d'autres maladies »dit-elle.

L'ANAS se réjouit de collaborer avec le programme alimentaire mondial pour promouvoir les aliments locaux, sains et nutritifs auprès de nos populations. « Ceci est d'autant plus important que les populations veulent, parce que de plus en plus des populations sont conscientes des dangers d'une alimentation malsaine. Mais faudrait-il qu'il y ait une alternative à ces produits malsains qui sont dans nos environnements alimentaires ».

Pour le professeur Diouf, il faut promouvoir nos entrepreneurs au niveau local. « Le potentiel est là, ils produisent des aliments, mais en général l'accessibilité à ces aliments pose problème. Ça pose problème d'autant plus qu'il est difficile parfois à ces populations d'aller, de voir même ces aliments dans nos environnements alimentaires, mais aussi de pouvoir les acheter ».
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