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Banque Africaine de Développement (BAD): Le Sénégal porte la candidature d’Amadou Hott
Publié le vendredi 29 novembre 2024  |  Rewmi
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© aDakar.com par SB
Signature d`une convention de financement entre le Sénégal et l`AFD
Dakar, le 3 juillet 2019 - Le Sénégal et l’AFD ont signé, mercredi à Dakar, une convention de financement du Programme d’appui au développement de l’éducation au Sénégal (PADES). Le montant du financement est de l`ordre de 47 milliards F CFA. Photo : Amadou Hott, ministre de l`Économie, du Plan et de la Coopération
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Le gouvernement du Sénégal porte la candidature de l’ancien ministre de l’économie, du plan et de la coopération à la tête de la Banque africaine de développement (BAD). Amadou Hott s’est félicité de ce choix et a décliné ses ambitions pour cette institution bancaire de renommée africaine.
Amadou Hott a reçu le soutien du gouvernement du Sénégal qui le porte à la tête de la Banque africaine de développement (BAD). Selon l’ancien ministre de l’économie, du plan et de la coopération, ce soutien démontre la volonté de mettre en œuvre des talents au service d’une Afrique prospère. » Il m’importe également de remercier monsieur le Premier ministre Ousmane Sonko ainsi que l’ensemble du gouvernement pour leur appui constant et la mobilisation en faveur de ma candidature. Je souhaite particulièrement saluer son Excellence madame Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des affaires étrangères, dont le leadership remarquable guide avec excellence le processus depuis le début », se réjouit-il.

Et de poursuivre : »Depuis six décennies, le groupe de la Banque africaine de développement s’est affirmé comme un pilier du développement de notre continent. Ce groupe a incarné une vision portée par des dirigeants d’exception et a démontré une capacité remarquable à transformer les défis en opportunités tangibles. Les progrès spectaculaires réalisés au cours des dix dernières années ont solidement ancré la Banque parmi les institutions les plus influentes et les plus respectées au monde ».Guide de voyage au Sénégal

Amadou Hott rappelle qu’il a contribué à ses succès, en tant que premier vice-président du complexe électricité énergie changement climatique croissance verte entre 2016 et 2019. « C’était un nouveau complexe qui était l’un des plus importants complexes de la Banque », dit-il. Il indique qu’aujourd’hui le continent se trouve à un tournant historique. « Les défis auxquels nous faisons face sont immenses, mais les opportunités qui sortent à nous sont plus grandes, en particulier dans la transition énergétique et dans la mobilisation des ressources pour les infrastructures.

Les besoins de financement pour atteindre les objectifs de développement durable d’ici 2030, chaque année, sont estimés à 1300 milliards de dollars. Et nous avons besoin de 3 000 milliards de dollars supplémentaires durant la période pour pouvoir faire face à nos engagements climatiques », renseigne-t-il. Et d’ajouter : »Dans le même temps, notre continent dispose de forces considérables avec 1,4 milliards d’habitants. C’est qu’avant 2035, on aura 500 millions de jeunes âgés entre 15 et 35 ans. C’est la plus grande force de travail au monde. Nous avons également des ressources naturelles essentielles pour l’économie mondiale, mais également pour la transition énergétique. Nous avons également une zone de libre-échange continentale africaine qui ouvre la voie à une transformation économique sans précédent ».

De son avis, ce moment charnière exige un leadership visionnaire, pragmatique et inclusif. « Fort de plus de 25 années d’expérience dans les secteurs publics et privés, j’ai les compétences, l’expérience et la perspective nécessaires pour guider la banque africaine de développement vers une nouvelle ère d’impact. Mon parcours s’est forgé sur quatre continents, à travers des fonctions stratégiques de haut niveau en banque d’investissement, gestion de fonds souverains avec la création du Fonsis en 2013, une institution que j’ai dirigée pendant pratiquement trois années, mais également dans le secteur public en tant que ministre. À chaque étape, nous avons su rassembler des équipes performantes, révéler des talents et obtenir des résultats transformateurs pour les parties prenantes » justifie-t-il.

Le candidat à la BAD estime que c’est cette expérience, ce leadership et cette passion qu’il souhaite mettre au service de la banque africaine de développement et au service de la paix. « Ma vision pour transformer cette institution, avec l’appui de toutes les parties prenantes, repose sur des actions concrètes et qui sont articulées autour de cinq axes stratégiques », annonce-t-il. Il s’agit de mobiliser massivement des ressources tout en préservant la notation triple A de l’institution.
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