A la tête de son petit parti Les Nationalistes, le nouveau député a assuré sa visibilité à grand renfort de polémiques, n’hésitant pas à promouvoir la préférence nationale dans l’accès à l’emploi et l’interdiction à la propriété foncière pour les étrangers.
Les Nationalistes. C’est le nom sans équivoque d’un petit parti sénégalais désormais détenteur d’un siège à l’Assemblée nationale depuis les élections législatives du 17 novembre. Il sera occupé par son chef, Tahirou Sarr, qui a assuré sa visibilité durant la campagne à grand renfort de polémiques. Son discours est centré sur la présence étrangère au Sénégal, qu’il déplore, et la préférence nationale, qu’il promeut.
Dans la société civile, des voix s’élèvent face à cette percée de M. Sarr, encore peu connu du grand public au début de l’année. « Il ne faut pas surestimer le phénomène, mais noter l’aspect inédit de l’entrée à l’Assemblée nationale d’un homme porteur d’un discours xénophobe », souligne Mouhamadou Seck, professeur de droit à Nantes et militant antiraciste.... suite de l'article sur LeMonde.fr