ÉconomieProjet de loi de finances pour l’année 2025: le président Bassirou Diomaye Faye demande au gouvernement de “finaliser la présentation en Conseil des Ministres “
Alors que les résultats provisoires parcellaires donnent le parti Pastef largement vainqueur des élections législatives du 17 novembre 2024, le gouvernement doit se préparer aux prochaines échéances notamment l'examen du projet de budget pour l'exercice 2025.
Avant, les résultats officiels devront être proclamés et les parlementaires installés dans des délais très courts. D'ailleurs le président de la République Bassirou Diomaye Faye ne s'y est pas trompé en Conseil des ministres. Après avoir félicité les différents acteurs pour leurs rôles importants dans la tenue d'élections apaisées,
Le chef de l'État "a demandé au Gouvernement notamment au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels", énonce le communiqué du Conseil des ministres.
La tenue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 a été aussi l'occasion pour le président de la République Bassirou Diomaye Faye de revenir "sur le rôle de l’Assemblée nationale et ses prérogatives qui intègrent le vote de la loi, le contrôle de l’action du Gouvernement et l’évaluation des politiques publiques conduites et coordonnées par le Gouvernement".
Aussi, le chef de l'État "a rappelé au Gouvernement son attachement particulier à la mise en œuvre optimale, selon les séquences temporelles et les priorités sectorielles définies, de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050."
Ainsi, Bassirou Diomaye Faye a indiqué "la nécessité d’une transformation systémique cohérente et pragmatique du Sénégal". Selon le communiqué du Conseil des ministres, il s'agit d'un "défi collectif" qui "passe par la prise en charge notable des urgences économiques et sociales, la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, l’accès aux services sociaux de base, le développement de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’amorçage du “new deal technologique“".
Aussi ce "défi collectif" va se traduire par "la promotion des territoires pour en faire des bassins d’innovations, de relance et de dynamisation de l’économie nationale, notamment dans les secteurs moteurs de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme, des mines et des hydrocarbures."