À la recherche de financements pour s’adapter au changement climatique, l’Afrique montre un appétit grandissant envers les crédits carbones. Ces derniers permettent à un État ou une entreprise polluante d’échanger une partie de ses émissions de gaz à effet de serre contre de l’argent pour développer un projet écologique, souvent dans un pays du Sud. Un engouement partagé par les pays pollueurs. Mais ce mécanisme financier que les négociateurs à la COP essaient d’encadrer depuis neuf ans, et qui pourrait enfin être finalisé à la COP29, reste très critiqué.
L’Afrique pourrait gagner six milliards de dollars ces six prochaines années grâce aux crédits carbone, selon une étude. Mais encore faut-il se préparer, explique le ministre de l’Environnement de Côte d’Ivoire, Jacques Assahoré Konan.
« C'est une initiative nouvelle qui n'est pas suffisamment maîtrisée par nos États. Nous, au niveau de la Côte d'Ivoire, nous venons de finir de mettre en place le cadre réglementaire parce que c'est le préalable. Il faut encadrer tout ça. »... suite de l'article sur RFI