Les Sénégalais sont appelés à élire leurs 165 députés lors de législatives anticipées qui se tiendront le 17 novembre. Après son élection en mars dernier, le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, espère obtenir une majorité pour mener à bien son ambitieux plan de transformation du pays, basé sur la souveraineté et un panafricanisme de gauche.
Dissolution. Décidément un mot dans l’actualité. À l’instar de son homologue Emmanuel Macron, le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, élu le 24 mars dernier et entré en fonction le 2 avril, l’a prononcé lors d’un discours, le 12 septembre. L’analogie s’arrête là : au contraire du président français, ce n’est pas sur un coup de roulette russe que Bassirou Diomaye Faye a dissous l’Assemblée nationale sénégalaise, mais pour obtenir « une majorité solide lui permettant de gouverner et de mener à bien son projet de transformation du Sénégal », analyse pour l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) le chercheur El Hadj Souleymane Gassama.... suite de l'article sur Autre presse